Un coin de parapluie

À Vic-sur-Cère dans le Cantal, la villa Médard en impose par son élégance, ses secrets bien gardés, ses vies forgées autour de l’industrie du parapluie et d’une femme d’affaires exceptionnelle, Hélène Vitarelle. Remarquable dirigeante, au tempérament violent et à l’amour exclusif, elle fait trembler le personnel, plier sa famille, courber les échines.
Son assassinat est un coup de tonnerre.
Tout accuse son gendre, Jacques Naucelle, qui se suicide en prison, signant ainsi l’aveu de sa culpabilité. La seule à être persuadée de son innocence est sa maîtresse, Nina.
La jeune femme ne voit qu’une personne capable de faire éclater la vérité : sa tante Joséfa. Bien que dubitative, celle-ci se laisse convaincre par sa nièce de se faire embaucher comme domestique dans la famille Vitarelle pour mener sa propre enquête. Fine mouche sous ses rondeurs avenantes, Joséfa va mettre à nu
les rouages d’une diabolique machination.

Professeure agrégée d’économie, passionnée de littérature, Sylvie Baron a élu domicile dans le Cantal, dont elle a fait un véritable terrain de jeu pour son écriture. En émule des reines du crime anglo-saxonnes, elle déploie son art du suspense et évoque les problèmes de notre époque à travers des cosy-crime malicieux.  Elle y met en scène des personnages attachants, avec du cœur, du courage et des convictions, et compose des intrigues policières à la Agatha Christie, invitant le lecteur à reconstituer les pièces du puzzle et à jouer lui-même au détective.

Elle a reçu les prix Arverne et Lucien-Gachon pour L’Héritière des Fajoux (Calmann-Lévy).