LE DESTIN RUSSE ET LA MUSIQUE - UN SIECLE D'HISTOIRE DE LA REVOLUTION A NOS JOURS

Fayard - EAN : 9782213624570
LEMAIRE FRANS C.
Édition papier

EAN : 9782213624570

Paru le : 2 mars 2005

41,00 € 38,86 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782213624570
  • Réf. éditeur : 3526571
  • Collection : MUSIQUE
  • Editeur : Fayard
  • Date Parution : 2 mars 2005
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 738
  • Format : 0.00 x 15.30 x 23.50 cm
  • Poids : 1.002kg
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : De Boris Godounov à Guerre et Paix, écrivains et musiciens ont illustré le long destin tragique du peuple russe. Après avoir porté tous les espoirs en la démocratie, le progrès et la modernité, le XXe siècle fut très vite celui de tous les malheurs, cumulant guerres et révolutions, pénurie et émigration, censure et oppression. Au même moment, la musique russe connaissait paradoxalement un essor extraordinaire, portée par ses trois plus grands noms ? Rachmaninov, Stravinsky et Prokofiev ? dans une émigration qu?ils pensaient de courte durée, mais les années passèrent et la musique changea de sens, quittant sa russéité chez Stravinsky, en cherchant un autre, prolétarien d?abord, réaliste et socialiste ensuite chez les musiciens restés en Union soviétique. La valeur de la musique devint celle de son service à l?idéologie et son prix, celui de Staline. Seul Prokofiev pensa qu?un compromis était possible. Le « fils prodigue » revint et ce fut un désastre.

    Appartenant à la génération suivante, Dimitri Chostakovitch ne quitta jamais son pays. Passant de l?immense succès à la désapprobation brutale, il écrivit la plus soviétique des symphonies mais son génie en fit la plus jouée du XXe siècle dans le reste du monde. Fils fidèle ou dissident ? Pour Frans C. Lemaire, la réponse se trouve dans la musique, qu?il analyse minutieusement.

    L?auteur consacre trois chapitres au destin d?hommes et de femmes qui ne sont que tardivement sortis de l?ombre. Après avoir été enfermés cent vingt-cinq ans dans les shtetl de la zone de résidence, des musiciens et pédagogues juifs ont fait la gloire des écoles de violon et de piano. Tenues longtemps à l?écart des développements créateurs, des femmes russes sont devenues de grandes inspiratrices (Anna Akhmatova, Marina Tsvetaïeva) et des compo-sitrices remarquables (Sofia Goubaïdoulina, Elena Firsova). Cet après-Chostakovitch, longtemps repoussé par une organisation hostile à toute modernité, a apporté un étonnant renouveau spirituel auquel sont attachés les noms d?Edison Denisov, Alfred Schnittke, Valentin Silvestrov? Pendant qu?une nouvelle génération prépare la relève dans les conditions difficiles de la Russie d?aujourd?hui, Vladimir Poutine remet le grand prix d?Etat à Tikhon Khrennikov, qui domina durant plus de quarante ans la très soviétique Union des compositeurs.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.