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Dehors, c'est le printemps
EAN : 9782848056029
Paru le : 5 févr. 2026
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- EAN13 : 9782848056029
- Réf. éditeur : 415274
- Collection : LITTERATURE
- Editeur : Sabine Wespiese
- Date Parution : 5 févr. 2026
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 300
- Poids : 0gr
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Résumé :
Ásta Sigurdardóttir (1930-1971) a été une étoile filante dans le ciel de la littérature islandaise : dès la parution de son premier texte dans une revue en 1951, le talent de cette jeune femme de vingt et un ans lui a valu une considérable attention, mais également la réputation sulfureuse qui ne devait plus la quitter jusqu’à sa mort précoce, à quarante et un ans, d’alcoolisme.
Aujourd’hui comparée à celles de Lucia Berlin ou Tove Ditlevsen, son œuvre – cet unique recueil d’une quinzaine de nouvelles, quelques poèmes et dessins – inscrit Ásta Sigurdardóttir parmi les classiques de la littérature nordique, dont se réclament nombre d’autrices en Islande, tant sa liberté, son audace et sa vitalité ont ouvert dans son pays la voie à la modernité littéraire.
Ásta, qui a grandi dans une ferme, arrive à Reykjavik à quatorze ans, y fait des études et obtient un diplôme d’enseignante, parcours inhabituel pour une fille de la campagne de cette époque. De dimanche soir à lundi matin, sa première nouvelle, fait scandale parce qu’elle raconte l’histoire d’une femme qui aime le sexe et l’alcool et que la société punit en la rejetant. Les récits suivants, publiés au fil des années et réunis en 1961 dans le recueil aujourd’hui traduit, s’inspirent tous du mode de vie marginal devenu celui d’Ásta, dont la vie et l’œuvre sont indissociables.
Luttant contre la pauvreté, souvent à la rue, elle pose nue pour des peintres, explorant la vie de Bohème et rejoignant un groupe d’artistes avec qui elle partage l’ambition de sonder son intériorité par des expériences oniriques. Jeune femme incandescente, mère de six enfants, Ásta n’a jamais renoncé à rien, inscrivant sa courte existence dans l’intensité et la radicalité, jusqu’à la brûler.
S’ils explorent la violence faite aux femmes dans la société islandaise cadenassée des années cinquante – il y est question d’abus sexuels, d’avortements clandestins, d’alcoolisme, de misère –, ses textes sont la plupart du temps écrits du point de vue de la jeune fille naïve qu’a sans doute voulu rester Ásta. Leur protagoniste trouve chaque fois dans une main tendue, dans la gentillesse d’un ouvrier sur le port, qui lui offrira un café ou une cigarette après une nuit de dérive, dans la lumière du ciel ou de l’océan, une raison de célébrer la beauté du monde.
C’est précisément cet appétit de vivre, coûte que coûte, d’explorer les splendeurs du monde et de la nature, qui confèrent sa force et son énergie vitale à cette prose ancrée dans la terre islandaise, mais profondément universelle.
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Biographie :
Ásta Sigurdardóttir, née dans une ferme de la campagne islandaise le 1er avril 1930, est morte à Reykjavik, dans la pauvreté et l’alcoolisme, en 1971. Elle est l’autrice d’un unique recueil d’histoires et de poèmes devenu un classique moderne, traduit dans plusieurs langues, où elle explore avec un lyrisme incandescent la vie marginale qui fut la sienne dans la société traditionnelle et conservatrice de l’Islande des années cinquante.