Trois petites lettres gravées dans de l'ardoise bleue

Border Line - EAN : 9791092853155
DIDIER PHILIPPE
Édition papier

EAN : 9791092853155

Paru le : 7 oct. 2017

16,00 € 15,17 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791092853155
  • Réf. éditeur : M9
  • Editeur : Border Line
  • Date Parution : 7 oct. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 156
  • Format : H:210 mm L:130 mm E:10 mm
  • Poids : 210gr
  • Résumé : Ça commence par une histoire d'amitié « à la vie à la mort » entre deux gosses de cités ouvrières plantées au carrefour de la Meuse et de la Semoy. Derrière les serments, les joies simples et les peines de ces deux enfants se dessine un autre monde, plus féroce : celui d'hommes et de femmes confrontés aux rudesses de leur condition sociale. La seule issue qui leur soit offerte dans cette vallée où les ressources sont trop rares, c'est de travailler à l'usine, une usine qui les fait vivre quand elle ne les tue pas.
    Tous ne sont pas faits du même bois ; certains se résignent, d'autre rechignent. Il y a les battants, les revanchards, les résilients, les esquintés, les exclus et les paumés. Et puis, il y a ceux que l'alcool brise et ceux que l'amour sauve.
  • Biographie : 1963, j’ai dix ans et mon père ne rentre pas de l’usine : une décharge de 20000 volts l’a terrassé en pleine jeunesse. Ma mère s’enfonce dans la douleur, et je deviens contre mon gré « papa de substitution » pour mes jeunes frères. En plus de la peine que j’éprouve, je dois apprendre à vivre avec la haine, car à mes yeux d’enfant, c’est le système qui m’a pris mon père (l’accident qui l’a tué aurait pu être évité), c'est ce système qui fait vaciller ma mère et qui nous abandonne dans la précarité, les privations, les vexations. Heureusement, dans cet humus de tristesse et de haine confondues, germent une hypersensibilité et l’amour de la poésie : ce contrepoids à la colère qui m’étouffe m’apprend à aimer. Sans la lecture, sans l’écriture, j’aurais brulé les églises, les mairies, les tribunaux et les gendarmeries… La poésie, la lecture, le soutien de grands-parents superbes, et la solitude dans ma forêt ardennaise, écrin de ma jeunesse fauchée, me sauvent d’une révolution que je ne pouvais faire seul. A 19 ans, l'amour de mon épouse me tire de ma tristesse. Plus tard, bien plus tard, l’écriture me délestera de mes derniers oripeaux d’enfant rebelle parce qu’inconsolable. Ainsi s’achèvera ma métamorphose…
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.