Et faire taire les murmures du roc

Border Line - EAN : 9791092853056
DIDIER PHILIPPE
Édition papier

EAN : 9791092853056

Paru le : 18 sept. 2015

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  • EAN13 : 9791092853056
  • Réf. éditeur : M4
  • Editeur : Border Line
  • Date Parution : 18 sept. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 184
  • Format : H:210 mm L:130 mm E:10 mm
  • Poids : 242gr
  • Résumé : Au début, il y a Maria et Jacques, l’amour et le désir d’enfant. Et puis vient Jérémy, l’enfant tant désiré : il est beau, il est fort, il est autiste. Et puis il y a Paula, jeune femme solitaire, empreinte du passé douloureux de ses ancêtres… Dans ce roman d’amour d’une sensibilité magistrale, s’entremêlent des vies contrariées : les coups du sort, la différence, l’exclusion, les espoirs déçus, les déchirures… La vie quoi. L’histoire se déroule dans les Ardennes, une terre marquée par les contes et légendes. Roc la Tour, sur les hauteurs de Monthermé, aux confluents de la Meuse et de la Semoy est un haut lieu du tourisme local mais pas seulement : ses colonnes rocheuses s’enracinent dans les générations qui ont vécu dans sa proximité. Faire taire les murmures du roc revient à conjurer une fatalité, à trouver le bonheur parce que l’amour transcende tout. Attention, c’est un livre beau à pleurer.
  • Biographie : 1963, j’ai dix ans et mon père ne rentre pas de l’usine : une décharge de 20000 volts l’a terrassé en pleine jeunesse. Ma mère s’enfonce dans la douleur, et je deviens contre mon gré « papa de substitution » pour mes jeunes frères. En plus de la peine que j’éprouve, je dois apprendre à vivre avec la haine, car à mes yeux d’enfant, c’est le système qui m’a pris mon père (l’accident qui l’a tué aurait pu être évité), c'est ce système qui fait vaciller ma mère et qui nous abandonne dans la précarité, les privations, les vexations. Heureusement, dans cet humus de tristesse et de haine confondues, germent une hypersensibilité et l’amour de la poésie : ce contrepoids à la colère qui m’étouffe m’apprend à aimer. Sans la lecture, sans l’écriture, j’aurais brulé les églises, les mairies, les tribunaux et les gendarmeries… La poésie, la lecture, le soutien de grands-parents superbes, et la solitude dans ma forêt ardennaise, écrin de ma jeunesse fauchée, me sauvent d’une révolution que je ne pouvais faire seul. A 19 ans, l'amour de mon épouse me tire de ma tristesse. Plus tard, bien plus tard, l’écriture me délestera de mes derniers oripeaux d’enfant rebelle parce qu’inconsolable. Ainsi s’achèvera ma métamorphose…
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