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Tante yvonne, une femme d'officier
EAN : 9782353350735
Édition papier
EAN : 9782353350735
Paru le : 19 mars 2007
22,50 €
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- EAN13 : 9782353350735
- Réf. éditeur : 131683
- Collection : COUP DE COEUR
- Date Parution : 19 mars 2007
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 334
- Format : H:204 mm L:134 mm E:18 mm
- Poids : 430gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Si l'histoire de ce siècle a gravé en lettres d'or l'extraordinaire vie du Général de Gaulle, les livres publiés sur son épouse ne sont pas légion. Dans Tante Yvonne, une femme d'officier, Florence d'Harcourt dévoile une épaisseur psychologique encore insoupçonnée d'Yvonne de Gaulle, défiant l'image de silhouette soumise que l'opinion a voulu lui prêter. C'est le portrait de la partenaire du Général qui vient à notre rencontre ; de nature douce mais ferme, dotée d'un bon sens de l'humour, il lui arrivait souvent de tenir tête à son mari. En avril 1921, la petite bourgeoise réservée ne pouvait concevoir d'autre vie que celle, tranquille et mesurée, auprès du valeureux capitaine avec lequel elle venait de sceller son destin. Mais il ne se passe pas longtemps avant que les hautes visées de son mari, impatient de se colleter avec l'histoire, l'entraînent dans son tourbillon et la propulsent sur le devant de la scène mondiale. Dans un acte de foi, elle vit alors ce qu'elle se refusait d'envisager quand elle était jeune fille: l'existence nomade d'une femme de militaire ballottée, au hasard des affectations de son mari, de garnison en garnison. Commence alors une interminable pérégrination de Beyrouth à Metz jusqu'à l'exil en Angleterre puis le retour en France. Dans l'épreuve, elle épaule le Général sans vaciller, veillant dans une attitude de prière et d'offrande. Au sommet de la gloire, dans sa dernière garnison, cet Elysée qu'elle n'aime guère, elle l'entoure encore et toujours de sa présence discrète. Notre avis : Grâce à ses archives familiales, Florence d'Harcourt reconstitue des scènes de la vie sociale ou privée, du couple gaulliste. L'écriture généreuse, théâtralisée, parfois haletante, s'investit dans une technique impressionniste, qui participe au tissage complexe d'une fresque de leur parcours mouvementé, jalonné d'incertitudes, de victoires et de revers. Au fil des pages se précisent et se fixent pour l'Histoire les traits de celle dont l'effacement est pourtant présence pleine, réelle force sans laquelle rien n'aurait été accompli. Elsa Sleiman, membre du comité de lecture
- Biographie : Florence d'Harcourt est la fille de Jean Deville, industriel et fondeur ardennais et d'Elisabeth Labbé de la Mauvinère issue d'une famille rémoise. Ses parents s'étaient rencontrés à la fin des années 20 à l'Atelier d'Art Sacré de Maurice Denis dont ils étaient tous deux les élèves. Jean Deville fera de la gravure et Elisabeth fera de la peinture son métier. Florence Deville passe son enfance dans les Ardennes à Charleville-Mézières où résident ses parents et ses grands parents paternels. Elle connaît là, la fin de la seconde guerre mondiale. Elle fait ses études au lycée de Charleville, au collège Sainte Marie à Paris, au cours Dupanloup à Boulogne sur Seine. Elle a cinq enfants: une fille d'un premier mariage avec Anne Pierre d'Harcourt, résistant déporté, décédé en 1981 et quatre fils d'un second mariage avec Guillaume d'Harcourt décédé en 2002. Sensibilisée par ses parents elle s'intéresse à toutes sortes d'expressions picturales dont la photographie qu'elle pratique depuis toujours. Elle fait plusieurs expositions de ses photos, entre autres au Salon Lucie Faure à l'Assemblée Nationale en 1988 et en 2005 au Musée Alpin de Chamonix " Himalaya, peuples tibétains " avec le concours du Musée Guimet, musée des Arts Asiatiques.
