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Le Grand Veneur des âmes
Arfuyen - EAN : 9782845902794
Édition papier
EAN : 9782845902794
Paru le : 7 févr. 2019
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- EAN13 : 9782845902794
- Réf. éditeur : 990136
- Collection : CAHIERS D'ARFUY
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 7 févr. 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 176
- Format : H:205 mm L:135 mm E:14 mm
- Poids : 220gr
- Résumé : Après Enquête sur les domaines mouvants (2007) et Les Degrés de l'incompréhension (2014), Le Grand Veneur des âmes est le troisième livre de Max de Carvalho aux Éditions Arfuyen. Il en avait auparavant publié deux : Adresse de la multiplication des noms (Obsidiane, 1997) et Ode comme du fond d'une autre réalité (L'Arrière-pays, 2007). Si la revue de Max de Carvalho, La Treizième, est placée sous l'égide de Nerval, les titres de ses livres, marqués d'étrangeté, définissent l'espace qui lui est propre : un espace où les mots sont incertains, où la réalité est chancelante, où les territoires sont mouvants, où l'intelligence se heurte à une croissante perplexité, où la mort est maîtresse du jeu. Ici deux grandes parties : Le canon des dissimilitudes et La frontière, aux titres d'emblée significatifs de séparation. Dans la première partie, des sous-titres eux aussi hautement suggestifs : « Scardanelli parle », « Théâtre d'ombres », « La rivière de vif-argent », « Vieilles marines », « Nescience ultime », « L'adoration ténébreuse », « L'ombre des biens à venir ». Dans la seconde, trois subdivisions : « L'été 14 », « Août à l'office des petites heures », « La frontière ». « Laisse-moi t'approcher, dit l'un des poèmes, / par-delà l'aigue morte / de cette vive mort dont / tu as le visage, trembler / sans dire un mot sur le / seuil de la porte, que / personne désormais / si je frappe n'ouvrira. » Ce poème, « Ma rue morte », dit la blessure béante qui est au coeur de cette écriture.
- Biographie : Max de Carvalho est né en 1961 à Rio de Janeiro, de parents artistes lyriques. Il quitte le Brésil en 1964 pour l'Europe et vit en France depuis 1970. En 1985, il créé avec quelques amis la revue La Treizième. Les illuminations orphiques et autres « Memorabilia » de Nerval, Dino Campana, Rimbaud, Trakl, Fargue, Milosz, forment avec « Nerval le Nyctalope » de René Daumal et Caves en plein ciel de Roger Gilbert-Lecomte le « canon » poétique dont se réclamera le cercle informel. À partir de 1989, poursuivant seul l'expérience, Max de Carvalho appréhendera l'art de la revue comme un genre littéraire idéal, où chaque livraison devient un livre-partition à plusieurs voix dont il est l'auteur invisible. Il a vécu de 1992 à 2016 loin de Paris, composant dans les Cévennes et la montagne Noire Enquête sur les domaines mouvants, puis Les Degrés de l'incompréhension. Max de Carvalho a établi et préfacé l'édition brésilienne de la poésie complète de Maria Ângela Alvim (Lisbonne, 2002) et son édition française parue sous le titre Poèmes d'août (Arfuyen, 2000). Il est surtout l'auteur de deux gros ouvrages de référence : La Poésie du Brésil, panorama bilingue du xvie au xxe siècle (Chandeigne, 2012) et L'Anthologie portugaise, panorama poétique du XIIe au XXe siècle (id., à paraître en 2019.