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La Philosophie du paradoxe
Materiologiques - EAN : 9782373614725
Édition papier
EAN : 9782373614725
Paru le : 14 janv. 2025
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- EAN13 : 9782373614725
- Editeur : Materiologiques
- Date Parution : 14 janv. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Nombre de pages : 460
- Format : H:240 mm L:160 mm E:20 mm
- Poids : 800gr
- Résumé : La crise de la réflexivité que thématisait La Société de l’invention en 2018 se manifeste en philosophie par l’oubli de la différence entre paradoxe et contradiction, comme de celle entre analogie et métaphore. Or, réhabiliter le paradoxe et l’analogie versus la contradiction et la métaphore, c’est se préparer à l’élaboration d’une archiréflexivité désormais requise car seule capable de surmonter l’opposition entre le scientisme élargi, qui persiste à rêver d’une philosophie faite connaissance proprement dite, et le relativisme résiduel, qui envisage difficilement de reconnaître aux sciences d’être des savoirs. La Relativité philosophique sera l’inédite systématicité paradoxalement fondée sur l’abandon du savoir proprement dit aux sciences, et chargée pour sa part de redéfinir et reconstruire analogiquement les domaines de la philosophie sur la base d’une simple « connaissance » de soi dont l’individu philosophant peut aujourd’hui livrer une modalité archiréflexive, parce que sémantique et pluridimensionnelle. À cette fin, il s’agit de penser la différence entre progrès scientifique de la connaissance et progrès philosophique de la réflexivité, le « Problème cardinal du décentrement » étant le problème resté impensé qui condamne l’individu philosophant à se rendre originaire à son insu s’il prétend connaître au sens strict, sa vocation étant la simple « connaissance » de soi en tant qu’individu non originaire individuant le (faire-)sens pluridimensionnel, comme tel irréductible à la seule dimension de l’ob-jet de connaissance « là-devant ». Ainsi apparaîtra qu’il ne saurait y avoir d’« après la finitude » si, de Platon jusqu’aux différents « réalismes » spéculatifs en passant par la « révolution copernicienne » de Kant et lesdites « pensées de la finitude », c’est un seul et même impensé méthodologique qui règne en-deçà des oppositions entre thèses, la finitude n’ayant jamais été assumée jusqu’à déjouer, dans la prédication elle-même, la loi et le piège de notre intention[n]alité comme structure d’effacement de sa propre non-originarité.