Discours sur la légitimation actuelle de l'artiste

Encre Marine - EAN : 9782350880600
Paul Audi
Édition papier

EAN : 9782350880600

Paru le : 11 oct. 2012

21,50 € 20,38 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782350880600
  • Editeur : Encre Marine
  • Date Parution : 11 oct. 2012
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 104
  • Format : H:226 mm L:162 mm
  • Poids : 501gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Sur quelle base reconnaît-on aujourd'hui à un individu le droit de se dénommer «artiste»? Qui est ce «on» dont l'artiste dépend pour gagner sa légitimation? Sur quels critères «objectifs» repose l'obtention de son statut? Plus généralement, de quoi dépend la qualification de l’artiste? Voilà des questions que la sociologie a souvent été amenée à résoudre avec plus ou moins de succès. Or, ici, il ne s’agit pas de cela. C’est en philosophe que je tente d’y répondre, en m’inscrivant délibérément dans le prolongement d’une interrogation déjà entamée sur le fondement à la fois éthique et esthétique de la création artistique — dans la perspective, donc, de ce que j'ai appelé l’esth/éthique.
    En prenant pour fil conducteur la dernière définition normative que l’Unesco a proposé de l’artiste, le présent opuscule — une conférence à l’origine, d’où sa brièveté — montre comment le critère de légitimation s’est déplacé de l’art à la culture, c’est-à-dire des œuvres (artistiques) aux produits (culturels). Je me demande ainsi, non sans vivacité et combativité, de quel monde relève ce critère qui, sous couvert du contraire, prive radicalement l’artiste de cette souveraineté qu’il avait pourtant conquise de haute lutte au nom de la modernité? Au critère de la responsabilité, toujours singulièrement assumée, de l’artiste devrait-on préférer ceux de sa reconnaissance extérieure et mondaine, qui ne sont en réalité rien de moins que ceux dont se soutient la Culture à majuscule pour persévérer dans son être?

    Le présent «Discours» est suivi d'une Discussion avec Francis Marmande au sujet de la notion de «souveraineté», au sens singulier que lui a donné Georges Bataille.

    - P.A.

Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.