LE BLASPHEME DE PASOLINI

SUP - EAN : 9791023108170
CAROTENUTO P-P.
Édition papier

EAN : 9791023108170

Paru le : 2 oct. 2025

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  • EAN13 : 9791023108170
  • Collection : CARNETS ITALIEN
  • Editeur : SUP
  • Date Parution : 2 oct. 2025
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 400
  • Format : 1.70 x 14.60 x 21.30 cm
  • Poids : 508gr
  • Résumé :

    Pier Pasolini et François d’Assise, une rencontre inattendue qui a pourtant laissé des traces dans l’œuvre du réalisateur du Vangelo. Par-delà le franciscanisme assumé d’Uccellacci e uccellini, le scénario inédit de Bestemmia laisse entrevoir un franciscanisme blasphème aux effets subversifs.


    La figure de saint François d’Assise occupe une place intrigante dans l’œuvre de Pasolini, même si elle est souvent moins visible que d’autres influences religieuses. Si Pasolini a exploré le christianisme dans ses films et écrits, l’empreinte du franciscanisme et de saint François reste un sujet mystérieux, souvent sous-exploité. Dans les années 1960, Pasolini avait envisagé de réaliser un film sur François d’Assise, mais ce projet n’a jamais vu le jour. Pourtant, François s’invite discrètement dans son travail, notamment dans Uccellacci e uccellini (1966), où Pasolini présente une vision parodique et poétique du saint, notamment à travers la réécriture du Cantique de frère Soleil.

    Mais la présence de François ne se limite pas à cette seule apparition. Dans ses écrits, Pasolini imagine aussi un personnage totalement inédit : Blasphème, un saint « sous-prolétaire » qui revisite le Cantique pour en faire un acte de rébellion. Cette réinvention de François ne cherche pas à le glorifier, mais à en faire un symbole de contestation sociale et politique. François devient alors une sorte de saint révolutionnaire, en rupture avec les traditions chrétiennes classiques.

    Dans ses poèmes et romans, Pasolini utilise François comme un symbole pour exprimer des idées radicales. Plutôt que de représenter un modèle de pureté religieuse, il l’utilise comme une figure subversive, un porte-parole d’une sainteté populaire et rebelle. Cette relecture du franciscanisme permet à Pasolini de critiquer les injustices sociales et politiques de son époque. Loin d’être un simple hommage, la figure de saint François chez Pasolini est un vecteur de transformation, un moyen de redonner une voix à ceux qui sont souvent laissés pour compte.

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