Ainsi parlait Horace

Arfuyen - EAN : 9782845904064
HORACE
Édition papier

EAN : 9782845904064

Paru le : 12 mars 2026

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  • EAN13 : 9782845904064
  • Réf. éditeur : 424584
  • Collection : AINSI PARLAIT L
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 12 mars 2026
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 176
  • Format : H:185 mm L:120 mm
  • Poids : 0gr
  • Résumé :

    « Le temps viendra, écrivait Nietzsche, où l’on se servira de Montaigne et d’Horace comme de précurseurs et de guides sur la voie qui mène à la compréhension du sage et du médiateur le plus simple et impérissable de tous, Socrate. » Et Montaigne lui-même, lorsqu’il met le point final à ses monumentaux Essais, ne laisse le dernier mot à nul autre qu’Horace.


    Horace était fils d’un esclave affranchi et, loin de s’en cacher, mettait un point d’honneur à le revendiquer. Il ne cache pas non plus qu’il avait d’abord pris les armes pour le républicain Brutus contre celui qui allait devenir l’empereur Auguste. Lorsque ce dernier propose à Horace de devenir son secrétaire particulier, il refuse. Horace n’a décidément pas l’esprit courtisan. À la Rome impériale, il préfère sa campagne de Tibur et s’y réfugie autant que possible. Sa seule religion est l’amitié, et en premier lieu celle de Virgile (« la moitié de mon âme ») et celle de Mécène. La mort subite de Virgile a toujours semblé suspecte. De même, celle d’Horace, 59 jours après celle de Mécène, son puissant protecteur auprès du tyrannique Auguste.


    Le grand poète chinois Li Po, lui aussi de modeste origine, n’eut guère un meilleur sort auprès de l’empereur Minghuang, dont le long règne marqua l’apogée de la culture chinoise. Du jour au lendemain, il fut démis de ses fonctions et chassé de la cour. Du moins eut-il la vie sauve.


    De fait, le taoïste Li Po et l’épicurien Horace se rencontrent dans un même amour pour la nature, la liberté et le vin, par-delà les conventions sociales et les peurs individuelles. Carpe diem, rappelle sans cesse  Horace. Nietzsche avait raison : il est plus que jamais nécessaire de redécouvrir ce grand poète et philo-sophe aussi célèbre qu’inconnu, Horace.

     

    . »

  • Biographie : Horace est né en 65 av. J.-C. à Venouse, entre Naples et Bari. Esclave, son père venait d'être affranchi. Vers 55 av. J.-C., celui-ci trouve à Rome un emploi dans l'administration des ventes publiques. Il s'efforce de lui donner l'éducation la plus soignée, ce dont Horace lui sera très reconnaissant : "Dès mon enfance il osa me porter à Rome, afin d'y apprendre tout ce que le chevalier et le sénateur font enseigner à leurs fils." Il se rend même à Athènes pour parfaire ses études. En 44 av. J.-C., César est assassiné. Brutus arrive en Grèce pour lever une armée. Horace s'y enrôle. Mais Brutus bientôt vaincu par Octave, se suicide. En 41 av. J.-C., une amnistie est proclamée en faveur des vaincus. Horace peut revenir en Italie. Avec l'argent qu'il lui reste, il achète une charge de secrétaire du questeur (responsable des finances de l'État), qu'il conservera tout au long de sa vie. Il compose ses premières et se lie d'une durable amitié avec son aîné Virgile, qui le présente à Mécène, proche d'Octave. Mécène restera lui aussi pour Horace un véritable ami. C'est lui qui lui offre cette villa de Tibur (Tivoli) qui sera son havre de paix. En 27, Octave reçoit du Sénat les titres d'Augustus, Princeps et Imperator. Horace célèbre le retour de la paix et les succès d'Auguste. En 19 av. J.-C., Virgile, de retour de Grèce, trouve brutalement la mort à Brindisi. Horace lui succède comme "poète-lauréat". Auguste lui propose aussi de devenir son secrétaire particulier. Malgré son refus, Auguste continue de lui passer commande de poèmes pour des célébrations officielles. Horace se retire de plus en plus dans sa villa de Tibur. Lorsqu'il meurt en 8 av. J.-C., Mécène écrit à Auguste : "Souviens-toi d'Horace comme de moi." Mais le poète meurt brutalement, lui aussi, 59 jours plus tard, à 57 ans.
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