L'ILE AU POULAILLER - TOME 02

Suite et fin des aventures de la piratesse callipyge.

Désirant farouchement conserver son autorité sur son équipage, le Capitaine avait voulu récupérer son butin : le trône d'or qu'il s'était fait reprendre par des ennemis qui avaient à leur tête, ô suprême infamie ! Une femme ! Doublé par son second, le Capitaine se retrouve coincé sur l'Île au Poulailler
avec deux de ses matelots, mais également avec la «femelle»... Le Capitaine furieux d'avoir été ainsi abandonné par son équipage, fait de cette diablesse de femme une cible toute trouvée pour sa fureur ! Liés bien malgré eux, nos quatre oiseaux ne vont pas s'envoler facilement ! Et ce n'est pas le père de notre piratesse, qui n'est autre que le commanditaire pour qui elle écume les mers, qui va les y aider ! Rangé de la piraterie, il songe depuis quelques temps à reprendre la mer. Et il y a justement au large de l'Île au Poulailler, ces deux bateaux pirates privés de leurs capitaines...

Une série plébiscitée par la critique dès le tome 1 :
«Laureline Mattiussi signe un sans-faute pour son premier album.» Le Monde 2.
«Une histoire de pirates sans passé, aux dialogues croustillants et aux dessins très originaux, magnifiquement
colorisés.» Ouest France.

Laureline Mattiussi est née en 1978 à Nancy. Après des études d'Arts Appliqués, elle quitte Nancy pour rejoindre tour à tour les Beaux-Arts d'Aix en Provence puis ceux d'Angoulême où pendant trois ans elle étudie la bande dessinée. Elle rencontre alors d'autres étudiants et leur collocation donne naissance à un collectif qui aboutira aux éditions de La Maison Qui Pue (Matthieu Jiro, Clément Baloup, Yan Taillefer, Pipocolor).

Elle quitte Angoulême pour une escale à Bordeaux. L'escale se prolonge. Elle y fait une maîtrise sur La Nourriture dans l'Art, puis sort sa première BD, Petites Hontes Enfantines, aux éditions La Boîte à Bulles. Trois ans plus tard elle sort aux éditions Treize Étrange son dyptique L'Île au Poulailler qui recevra le prix Artemisia 2010.

Depuis son premier grand moment d'inspiration qui la fit prénommer Jules son porte-manteau lorsqu'elle avait trois ans, Laureline Mattiussi cherche sans relâche cet état de grâce enfantine, et s'applique à fréquenter les pirates et les bordels, les soulârds désemparés et leurs fantômes fessus, les libertés inassouvies et les horizons ronds comme des queues de pelle.

Son nouvel album, La Lionne, avec Sol Hess au scénario et Isabelle Merlet aux couleurs, prend pied dans les eaux fangeuses de la Rome antique.