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Au Maroc. Journal de route
EAN : 9782600066655
Paru le : 6 nov. 2025
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- EAN13 : 9782600066655
- Collection : COURANT DU MOND
- Editeur : Droz
- Date Parution : 6 nov. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Nombre de pages : 120
- Format : H:525 mm L:525 mm
- Poids : 0gr
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Résumé :
En décembre 1904, Gaston Leroux, alors reporter vedette du grand quotidien français Le Matin, débarque à Tanger. Il relate avec verve à ses lecteurs, dans les deux mois qui suivent, les péripéties tantôt burlesques, tantôt tragiques d’une mission diplomatique dépêchée par la France auprès du sultan du Maroc.
En décembre 1904, Gaston Leroux, alors reporter vedette du grand quotidien français Le Matin, débarque à Tanger. Il relate à ses lecteurs, dans les deux mois qui suivent, les péripéties tantôt burlesques, tantôt tragiques d’une mission diplomatique dépêchée par la France auprès du sultan du Maroc, l’un des rares territoires indépendants de la région, dans sa traversée du pays de Larache à Fez. Au fil des pages, le sultan en personne, divers ministres et diplomates marocains, des membres de la délégation diplomatique française, mais aussi des opposants armés et même des brigands sont évoqués avec verve, et un humour teinté d’autodérision. Le reportage se mue en récit de voyage et s’achève en roman d’aventures
Ces pages inédites forment le premier volume de la collection de récits de voyage « Courant du monde ». Les éditions Droz s’autorisent d’un précédent prestigieux : la première édition du chef d’œuvre de Nicolas Bouvier, L’usage du monde, publié par la maison genevoise en 1963. Cette collection lui rend hommage.
- Biographie : Aîné d’une famille de quatre enfants, Gaston Leroux (1868-1927), licencié en droit, exerce la profession d’avocat jusqu’en 1893. Toutefois, attiré par la littérature, il publie dès 1887 son premier texte de fiction, Le Petit Marchand de pommes de terre frites, pastiche d’un célèbre conte. Puis il devient journaliste et se spécialise dans la rédaction de chroniques théâtrales ou judiciaires. Il « couvre » alors plusieurs procès politiques qui mènent à la guillotine des militants anarchistes. En 1901, nommé grand reporter pour le quotidien « Le Matin », il assure de nombreux reportages à l’étranger (Italie, Russie, Maroc…), mais il n’abandonne pas pour autant ses ambitions littéraires. En 1903, il publie Le Chercheur de trésors, premier des quinze romans-feuilletons confiés à ce journal jusqu’en 1924. En 1907 paraît dans le supplément littéraire de « L’Illustration », en douze épisodes, Le Mystère de la chambre jaune qui introduit la série des Rouletabille : Le Parfum de la dame en noir (1908), Rouletabille chez le Tsar (1913), etc. À partir de 1913, il commence la série des « Chéri-Bibi » qui raconte les aventures inquiétantes d’un prisonnier évadé du bagne de Cayenne. Durant cette période, il se consacre également à l’écriture théâtrale. Si sa première pièce, La Maison des juges, jouée en 1907, est un échec complet, sa troisième œuvre, L’Homme qui a vu le diable (1911) connaît en revanche un vif succès. Il adapte en outre, en 1912, Le Mystère de la chambre jaune, assez froidement accueilli toutefois par le public. Le cinéma naissant attire aussi cet écrivain aux multiples talents. En 1918, il écrit le scénario d’un film en seize épisodes produit et tourné à Nice. En 1919, il collabore à la Société des Cinéromans pour laquelle il écrira trois autres films à épisodes. Son premier long métrage, Il était deux petits enfants, sort sur les écrans parisiens en 1922. Gaston Leroux est aujourd’hui surtout célèbre pour ses récits policiers. Il y exploite les ingrédients du genre où se mêlent suspense, angoisse, courses-poursuites et bons sentiments… Mais il inaugure surtout, avec son célèbre reporter-détective, Rouletabille, une méthode de raisonnement déductif « a priori » qui favorise la logique aux dépens de la réalité apparente des faits. Il reprend à son compte l’héritage des romans dits « d’énigme » tout en se promettant de faire encore mieux que leurs auteurs ainsi qu’il l’affirme dans Le Mystère de la chambre jaune : « Il fallait faire plus fort que Poe, plus fort que Conan Doyle ; il fallait faire commettre un assassinat dans une chambre hermétiquement close, close comme un coffre-fort ».