Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LE TEMPS DE L'ECRIVAIN
Impressions Nouvelles - EAN : 9782390702368
Édition papier
EAN : 9782390702368
Paru le : 2 sept. 2025
18,00 €
17,06 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782390702368
- Réf. éditeur : 39070.2368
- Collection : REFLEXIONS FAIT
- Editeur : Impressions Nouvelles
- Date Parution : 2 sept. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 192
- Format : 1.60 x 14.50 x 21.00 cm
- Poids : 258gr
-
Résumé :
La littérature est en état d’alerte générale. Tout le monde semble d’accord là-dessus. Les éditeurs, les libraires, les diffuseurs, les journalistes ont cessé d’être simplement inquiets : ils ont adopté le pessimisme comme feuille de route. Les médias, accompagnant à leur manière le recul de la création, sont les premiers à sonner le glas. La littérature va mal, la lecture va mal, le métier va mal. Tel est le leitmotiv. Et les écrivains, dans tout cela ?
Pour un créateur véritable, lancé dans son entreprise comme dans une course de fond, ce requiem n’est pas nouveau. Tout s’est très mal passé depuis toujours : rareté, pauvreté, incompréhension. Certes, les données actuelles ne sont pas bonnes. La baisse du niveau scolaire, l’anémie de la langue, le règne des écrans, le recul de la lecture, la poussée invincible de l’intelligence artificielle, créent un contexte particulier, dans ce siècle a-littéraire. Mais le pari de faire une œuvre et de créer un cercle de lumière autour de soi reste ce qu’il est depuis près de mille ans : solitaire et radical.
Être écrivain est une aventure sans garde-fou. L’enjeu : se servir de la langue, la plus forte, la plus souple possible, pour donner une durée au présent. En somme, c’est une chevalerie. On part à la recherche du Graal et le Graal n’est probablement qu’une légende. Mais aucune autre mission ne saurait être plus féconde. Seule la littérature a le pouvoir de changer les faux semblants en musique de vérité. Dans un monde déchiré, l’acte d’écrire dissipe les mirages. C’est une activité unique et par là même, irremplaçable. On n’en a pas encore fini avec les écrivains.
Luc Dellisse, romancier, chroniqueur et poète, a publié une quarantaine de livres, dont récemment deux essais : Libre comme Robinson et Le Monde visible, aux Impressions Nouvelles, et un roman, Ce que je sais sur Linda, chez Lamiroy.



















