Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LA FIN DES CORPORATIONS
Fayard - EAN : 9782213608297
Édition papier
EAN : 9782213608297
Paru le : 17 janv. 2001
42,00 €
39,81 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782213608297
- Réf. éditeur : 3510294
- Collection : NOUVELLES ETUDE
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 17 janv. 2001
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 742
- Format : 3.80 x 15.30 x 23.50 cm
- Poids : 1.024kg
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Les communautés d'arts et métiers sont une clef essentielle pour comprendre l'Ancien Régime, puisqu'elles réglementaient l'organisation du travail dans les villes et assignaient à chacun une place dans la hiérarchie de la société. Quels pouvoirs détenaient-elles ? Etaient-elles une barrière contre l'anarchie ou une entrave à la liberté des individus et du commerce ? Ces questions sont au coeur des débats sur la modernisation qui ont enflammé la France des Lumières. En 1776, Turgot, le ministre philosophe, tente de les abolir, mais le vaste mouvement de résistance qu'il soulève le contraint à reculer. Necker impose alors, avec plus ou moins de succès, un corporatisme d'Etat, à la fois plus souple et plus rationnel. Les nouvelles communautés qui se forment aux quatre coins du royaume ne sont abolies qu'en 1791, preuve qu'au début de la Révolution elles constituaient encore, malgré les critiques, l'un des piliers de l'ordre social et politique.
Dans ce récit de la lente agonie des corporations, Steven Kaplan fait revivre maître, apprentis et compagnons, montrant les conflits et les tensions qui agitaient souvent échoppes et ateliers derrière la fraternité affichée. Ce tableau coloré démystifie les visions caricaturales d'une institution dont l'histoire a longtemps été trop idéalisée avant de tomber dans l'oubli.Steven L. Kaplan est professeur d'histoire européenne à Cornell University. Il a publié, entre autres, Les Ventres de Paris. Pouvoir et approvisionnement dans la France d'Ancien Régime(Fayard, 1988) et Le Meilleur Pain du monde. Les boulangers de Paris au XVIIIe Fayard, 1996).
- Biographie : Steven Laurence Kaplan est professeur d'histoire à l'université de Cornell, à New York. Francophile et spécialiste de l'histoire sociale, il travaille depuis toujours sur l'Ancien Régime et la Révolution française, et plus récemment sur le vingtième siècle. Il a beaucoup écrit sur les subsistances, notamment le pain, et sur le monde du travail. Il a publié aux éditions Fayard La Fin des corporations (2006), Le Meilleur pain du monde (1996), Adieu 89 (1993), et Les Ventres de Paris (1988).© Photo : DR