Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Le présent de la psychanalyse, vol. 7 (2022-1)
PUF - EAN : 9782130834939
Édition papier
EAN : 9782130834939
Paru le : 1 janv. 2022
19,00 €
18,01 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782130834939
- Réf. éditeur : 180542
- Collection : LE PRESENT DE L
- Editeur : PUF
- Date Parution : 1 janv. 2022
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Format : H:190 mm L:125 mm E:13 mm
- Poids : 214gr
- Résumé : Détresse dans la civilisation... Serait-il de nouveau possible de mettre « civilisation » au singulier ? Pas celui d'une même Cité, mais celui d'une même planète. La menace du désastre écologique est à la source d'un nouvel universalisme... dont on se serait bien passé. Le confinement de la vie auquel contraint l'actuelle pandémie est à la fois une réalité mondialisée et comme l'augure d'une vie future restreinte. Malaise dans la culture (ou la civilisation), publié fin 1929, se conclut par cette interrogation : « La question décisive pour le destin de l'espèce humaine me semble être de savoir si et dans quelle mesure son développement culturel réussira à se rendre maître de la perturbation apportée à la vie en commun par l'humaine pulsion d'agression et d'auto-anéantissement. » Les motifs historiques ont changé, il est d'autant plus remarquable que notre question soit restée la même. Comment comprendre une telle inaptitude à l'autoconservation, voire une mise en doute de la pertinence d'une telle notion quand il s'agit d'humanité ? La pulsion d'auto-anéantissement n'est-elle que la face négative d'une autoconservation perdue ? Ou relève-t-elle d'une violence positive et autonome, un au-delà du mal où le sadisme profiterait des circonstances ? « L'époque présente mérite peut-être un intérêt particulier, écrit Freud. Les hommes sont maintenant parvenus si loin dans la domination des forces de la nature qu'avec l'aide de ces dernières il leur est facile de s'exterminer les uns les autres jusqu'au dernier. Ils le savent, de là une bonne part de leur inquiétude présente, de leur malheur, de leur fond d'angoisse. » Ce qu'il ne pouvait prévoir, c'est que cette nature « forcée », devenue trop humaine, allait se retourner contre son démiurge. Comme il était sans doute difficile à Freud de conclure sur un mot aussi pessimiste, mais dont il ne mesurait pas à quel point il était prophétique des quelques années à venir, il ajouta une phrase d'espoir : « Et maintenant il faut s'attendre à ce que l'autre des deux "puissances célestes", l'Éros éternel, fasse un effort pour s'affirmer dans le combat contre son adversaire tout aussi immortel. » Éros le rassembleur (sinon le démocrate !) contre la pulsion d'auto-anéantissement, l'amour contre la discorde, cette idée d'un antagonisme au principe de l'humanité est aussi vieille qu'Empédocle. Nous y sommes.



















