Voyous de velours

GKC - EAN : 9782908050899
EEKHOUD GEORGES
Édition papier

EAN : 9782908050899

Paru le : 20 oct. 2015

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  • EAN13 : 9782908050899
  • Editeur : GKC
  • Date Parution : 20 oct. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 178
  • Format : H:210 mm L:150 mm
  • Poids : 250gr
  • Résumé : En 1904, quatre ans après le procès intenté à Escal-vigor, Georges Eekhoud impénitent publie L'Autre vue. Pas d'apologie ici, mais une tonalité générale intensément homoėrotique.
    Le héros, Laurent Paridael, le même que celui de La Nouvelle Carthage, auquel Eekhoud a redonné vie, s'approche de plus en plus des "voyous" qui le fascinent, dans les quartiers populaires de Bruxelles, les campagnes reculėes ou dans un bagne d'enfants. Eekhoud décrit par son intermédiaire les gestes, les fringues, les couleurs et les odeurs de ceux qui sont pour lui, depuis toujours, objet de désir.
    En 1926, un an avant la mort de l'auteur, le livre sera republié sous le titre : Voyous de velours ou l'Autre vue.
  • Biographie : Georges Eekhoud est né en 1854, à Anvers. Sa famille appartient à la petite bourgeoisie commerçante. Orphelin très jeune, pris en charge par un oncle fortuné, il est envoyé dans un pensionnat suisse où sont élevés les enfants de la grande bourgeoisie libérale européenne et où les professeurs sont imprégnés des idées de 1848. À dix-sept ans, il revient en Belgique. Son oncle est mort. Sans ressources patrimoniales, il a le sentiment d’être un déclassé. Un bref passage par l’École militaire lui fait comprendre qu’il doit impérativement ca¬cher ses inclinations sexuelles. Il devient journaliste à Anvers, puis à Bruxelles, où il s’installe définitivement. En 1881, il participe à la fondation de La Jeune Belgique, dont il sera un collaborateur actif jusqu’en 1895, moment où il crée, avec quelques amis, une revue dissidente : Le Coq rouge, plus proche des mouvements anarchistes . C’est un moment essentiel dans sa carrière. Avec la création du Coq rouge, il entre en rupture avec l’intelligentsia belge conservatrice. Et, bien que La Nouvelle Carthage, son premier grand roman, ait fait de lui un écrivain reconnu, un différend avec Albert Giraud, le rédacteur en chef, lui fait perdre le poste de journaliste à L’Étoile belge, qui lui procurait des revenus réguliers et confortables. A partir de ce moment-là, les embarras pécuniaires deviendront récurrents et le fragiliseront. En 1894 commence sa collaboration au Mercure de Fran¬ce. Il publie, à Paris, la version définitive de son Cycle patibulaire, qui com-prend des nouvelles qu’il n’a pas osé inclure dans la première version, publiée à Bruxelles. Il fait de même pour Mes Communions. Ces deux ouvrages l’imposent en France. Mais, contrairement à ses amis, Verhaeren ou Maeterlinck, Eekhoud reste à Bruxelles : son inspiration est étroitement liée aux paysages et aux gens qui l’entourent. En 1899, Escal-Vigor paraît au Mercure de France. C’est le premier roman en français qui célèbre l’amour entre hommes. Le livre est mis en vitrine à Bruges par une main mal intentionnée. Or, si la librairie est un lieu privé, la vitrine appartient au public. Eekhoud est poursuivi devant les Assises de la ville pour outrage aux bonnes mœurs. L’Autre Vue, publié en 1904, est encore plus explicitement homo-érotique. Affaibli par les critiques publiées dans la presse belge, à propos des deux livres, Eekhoud est complétement déstabilisé par la guerre de 14-18. La Belgique est occupée. Le conflit entre les deux communautés linguistiques couvait, mais les occupants soufflent sur les braises. Eekhoud exprime sa sympathie pour la cause flamande, sans être pour autant d’accord avec toutes les composantes du mouvement. À la libération, la vague de patriotisme militant francophone le lui fait chèrement payer. Il est lâché de toute part, y compris par Le Mercure de France, qui ne veut pas être soupçonné de prendre parti. Il meurt, amer, en 1927.
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