Villon entre mythe et poésie

Champion - EAN : 9782745327949
FREEMAN MICHAEL JOHN
Édition papier

EAN : 9782745327949

Paru le : 21 févr. 2014

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  • EAN13 : 9782745327949
  • Réf. éditeur : 07532794
  • Collection : CCCA
  • Editeur : Champion
  • Date Parution : 21 févr. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 392
  • Format : H:21 mm L:235 mm E:155 mm
  • Poids : 540gr
  • Résumé : Dès qu’on lit Villon, éclate son originalité irréductible : il est différent de ses mythes et de ses légendes qui le réduisent à un simple dévoyé ou le compliquent à l’excès, différent de lui-même et de ses compagnons de ribote par l’éclair et l’éclat du génie et par la contraction poignante de la facétie, différent des rimeurs de cour, en dehors de toutes les catégories littéraires et mondaines dans des œuvres qui semblent dépouillées de toute convention. Si Villon aime à se masquer et à parler par antiphrase, c’est peut-être parce qu’il ne peut contempler son âme dévastée sans écœurement ni révolte. Ces angoisses lui ont permis de survivre parmi les génies de notre littérature, et son œuvre, si travaillée, ne se fige jamais dans une beauté glacée. Des formules fulgurantes nous restituent personnages et scènes, ou traduisent ses obsessions : la pauvreté qui le suit à la trace, l’anéantissement total de la mort… Son style simple, coupé de parenthèses, d’exclamations, d’interrogations, fixe les mouvements de l’âme et du corps sans jamais donner l’impression de l’immobilité. Un ou deux détails, un croquis rapide à la place d’une description, une image qui nous arrache à la triste réalité, un contraste qui juxtapose, dans le même cauchemar, les affres de l’agonie et la beauté du corps de la femme, rendent si pathétiques des aveux et des confidences interrompus souvent de pitreries destinées à desserrer l’étau de l’angoisse. Cette œuvre si personnelle ressortit aussi à une poétique et à une esthétique qu’on peut qualifier de parisiennes. Cet enfant de Paris vit tellement de sa ville qu’elle est devenue un espace intériorisé. Paris se trouve filtré, absorbé par l’esprit du poète, qui, en retour, peut se projeter sur Paris (enfer et paradis), extériorisant son moi multiple.
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