Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Vers une agritecture
Mardaga Pierre - EAN : 9782804702007
Édition papier
EAN : 9782804702007
Paru le : 25 sept. 2014
39,90 €
37,82 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant provisoirement
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782804702007
- Réf. éditeur : S54489
- Collection : ARCHITECTURE
- Editeur : Mardaga Pierre
- Date Parution : 25 sept. 2014
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 160
- Format : H:248 mm L:185 mm E:18 mm
- Poids : 662gr
- Résumé : À la fin du XVIIIe siècle, le bâtisseur François Cointeraux (1740-1830) proposait de créer une science nouvelle, l'agritecture, réunissant les savoirs de l'architecture et de l'agriculture. Il anticipait ainsi de deux siècles les recherches actuelles d'une architecture verte et d'une agriculture urbaine, dépassant l'opposition ville/campagne. Pourtant, de la Révolution à la Seconde Guerre mondiale, la voie qui prévalut en France dans la théorie des constructions agricoles fut plutôt celle d'une modernisation des pratiques locales traditionnelles par des élites urbaines progressistes. Une abondante littérature s'attacha alors à réinventer les bâtiments de la ferme par l'emploi de matériaux, de techniques et de modèles nouveaux. Elle se préoccupait des habitations, des étables et des granges, mais aussi de programmes modestes : bergerie, toit à porcs, clapier, poulailler ou chenil. Ses maîtres mots étaient l'économie, le rendement, l'hygiène, la morale. Les solutions avancées, rationnelles, voire industrielles, n'étaient pourtant pas dénuées d'ambitions esthétiques. Des folies rustiques de l'aristocratie, dont le « Hameau de la Reine » de Marie-Antoinette est le modèle emblématique, aux fermes du Second Empire et aux établissements agricoles industriels du premier XXe siècle, se dessine une dialectique toujours actuelle de l'utile et du futile, du nécessaire et du superflu. C'est à une généalogie de cette hybridation entre architecture et agriculture, entre contingences fonctionnelles et ambitions culturelles, que cet ouvrage nous invite. Dans la même collection « Albums d'architecture » : Le Corbusier et l'immeuble-villas.