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TEATRE
Letras Oc - EAN : 9782378630300
Édition papier
EAN : 9782378630300
Paru le : 20 mars 2020
27,00 €
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- EAN13 : 9782378630300
- Editeur : Letras Oc
- Date Parution : 20 mars 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 448
- Format : H:210 mm L:150 mm
- Poids : 688gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Édition de cinq pièces de théâtre de Max Roqueta (Max Rouquette) : La Pastorala dels volurs (La pastorale des voleurs), La Podra d’embòrnia (La Poudre aux yeux), Canta-Loba (Chante-Louve), La Ròsa bengali (La Rose du Bengale), La Gruma e la Sau (L’écume et le Sel).
Il s’agit d’une nouvelle édition des deux premières pièces, les trois dernières étant totalement inédites.
L’édition de ces pièces de théâtre de l’auteur de Medelha (Médée) permettra aux amateurs de littérature occitane de lire une part essentielle de l’oeuvre de Max Rouquette.
Avant-Propos de Jean-Claude Forêt -
Biographie :
Max Rouquette est né à Argelliers, village de l’arrière pays montpelliérain, le 8 décembre 1908. Après une enfance profondément marquée par le contact avec la nature sauvage, immergée dans la langue occitane à l’état natif et le monde des légendes, il poursuit ses études secondaires àMontpellier. Ce sont des années d’éblouissement au cours desquelles il découvre la culture classique et le monde de l’écriture. Il étudie la médecine àMontpellier, s’impliquant dans la vie étudiante, et notamment dans une association, Le Nouveau Languedoc, dont il contribue à faire un outil ambitieux de diffusion et de valorisation de la culture d’Oc.
Au cours de ces années, en contact avec les intellectuels de Catalogne espagnole, il cotoie des personnalités marquantes de la culture d’Oc de l’époque, dont l’injustement oublié François Dezeuze, « l’Escoutaire », et surtout le poète Josep Sebastià Pons, dont la manière lumineuse d’appréhender le fait poétique aura sur lui une influence décisive. Il publie ses premiers poèmes en 1931.
Effectuant à Toulon son service militaire, il anime avec Charles Camproux un journal militant « Occitania » qui prolonge l’action du « Nouveau Languedoc » en l’étendant à l’ensemble des pays d’Oc. C’est l’époque où il commence à écrire des proses d’une totale nouveauté, transmuant le monde des hautes garrigues en métaphore cosmique de l’âme humaine arrachée au jardin d’Eden et projetée dans la terrifiante vacuité existentielle du XXe siècle.
Médecin de campagne à Aniane pendant 10 ans, ce qui l’immerge journalièrement dans la langue d’oc, il trouve le temps d’écrire certaines de ses plus belles pages, tout en s’investissant dans le fonctionnement de la Societat d’Estudis Occitans. Ce travail aboutit en 1945 à la fondation officielle de l’Institut d’Etudes Occitanes, dont Max sera un temps le secrétaire puis le président. Devenu médecin-conseil de la Sécurité Sociale, il demeurera désormais à Montpellier. Il s’investit alors dans la renaissance du jeu languedocien du tambourin. Par la suite, il dirige de 1954 à 1978 Vida Nova, une revue trimestrielle occitano-catalane. En 1962, il forme, en compagnie de Jean Camp et Jorgi Reboul, le Pen-Club de langue d’Oc, dont il devient le président.
A partir de 1974, après une douloureuse traversée du désert, il est saisi à nouveau par l’urgence d’écrire, et de terminer tout d’abord les sept tomes de Vert Paradis. De 1978 à 1983, il dirige la revue littéraire Oc, vitrine de la culture occitane. Renouant avec sa jeunesse, il écrit à nouveau des poèmes, un ensemble d’une musicalité et d’une puissance surprenantes dont témoignera D’aicí mil ans de lutz (À mille années-lumière, 1995). Son œuvre se diversifie : romans, théâtre, « bestiaires », souvenirs, albums avec des photographes…
Traduit en français, puis dans de nombreuses langues, dès 1980, il acquiert peu à peu une large notoriété internationale, et poursuit l’élaboration de son œuvre de prose et de théâtre, jusqu'à son décès en 2005, âgé de 96