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Résumé :
La croyance, les croyances ont une place particulière dans le psychisme. Elles sont à la fois irréductiblement personnelles et organisent les liens sociaux particuliers qui constituent les groupes. Toute société cohérente implique un certain nombre de croyances partagées : de l'illusion groupale éphémère à la religion d'Etat, les degrés de la commune conviction varient avec la taille du groupe et sa durée. Les sectes où les phénomènes de croyance religieuse tiennent une place centrale, peuvent-elles se définir seulement par le caractère atypique de la conviction qui les rassemblent ? Faut-il considérer d'autres phénomènes pour en donner une définytion opérante capable de rendre compte des particularités des divers fonctionnements sectaires ? Les drames récents, les suicides-assassinats collectifs ont depuis peu associé au terme même de secte une résonance d'horreur. Toute secte serait-elle donc inéluctablement maléfique ? Ce débat permet la confrontation des points de vue des psychanalystes, des sociologues et des juristes qui travaillent sur ce sujet.