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Se passer du père ?
Eres - EAN : 9782749211428
Édition papier
EAN : 9782749211428
Paru le : 3 déc. 2009
23,50 €
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- EAN13 : 9782749211428
- Réf. éditeur : 764322
- Collection : HUMUS-SUBJECTIV
- Editeur : Eres
- Date Parution : 3 déc. 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 222
- Format : H:220 mm L:140 mm E:18 mm
- Poids : 297gr
- Résumé : Se passer du père, ce titre rappelle une formule attribuée à Lacan et souvent citée : Se passer du père à condition de s'en servir. En réalité, il s'agit d'une fausse citation. Les fausses citations de Lacan sont intéressantes parce qu'elles nous éclairent sur les confusions que produisent la diffusion et la vulgarisation de son enseignement. Dans la phrase incriminée, il est question du Nom-du-Père et non... du père. On voit bien que le lecteur pressé est tenté de confondre « père » et « Nom-du-Père ». Lacan a inventé ce concept de Nom-du-Père afin d'introduire une distinction qui lui semblait capitale pour s'y retrouver dans la clinique, en particulier pour différencier névrose et psychose. Mais ce n'est pas tout. Lacan voulait introduire le Nom-du-Père dans la considération scientifique. Quel est l'enjeu ? Pour en saisir l'importance, il faut voir que le discours scientifique permet de se passer du père. Je n'envisage pas ici le discours de la science dans toute sa complexité. Je considère le discours de la science au niveau de la biologie et de ses applications médicales. Il est clair que, pour le discours biologique, le père se réduit au géniteur et même au sperme jusqu'au jour où, peut-être, on pourra se passer du sperme avec le fameux clonage. Se passer du sperme à condition de cloner. C'est parce qu'il y a ce mouvement de la science et, précisément, des sciences de la nature, qu'il nous incombe d'introduire dans le discours scientifique la question du Nom-du-Père. CD Christian Demoulin, psychanalyste belge, est décédé en 2008. Participant depuis plus de quarante ans à la vie de la psychanalyse en France et en Belgique, il était membre du comité de rédaction de L'en-je lacanien. Préface de Colette Soler Postface de Manuelle Krings









