Romances

Symetrie - EAN : 9782364852310
ATTEL DE LUTTANGE
Édition papier

EAN : 9782364852310

Paru le : 30 janv. 2023

25,00 € 23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782364852310
  • Réf. éditeur : SYM-231-0
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 30 janv. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 44
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:4 mm
  • Poids : 143gr
  • Résumé : Déjà pratiqué dans les salons de la deuxième moitié du xviiie siècle, le genre de la romance connaît sous l’Empire puis la Restauration une vogue sans précédent. Définie dans le Dictionnaire de musique de Jean‑Jacques Rousseau en 1768 comme un « Air sur lequel on chante un petit poème du même nom, divisé par couplets, duquel le sujet est pour l’ordinaire quelque histoire amoureuse et souvent tragique », la romance est un chant simple habituellement accompagné au piano. Accessible à de nombreux musiciens amateurs, la romance fait aussi le succès de chanteurs célèbres comme Pierre Garat (1762-1823) et de compositeurs reconnus comme Alexis de Garaudé (1779-1852). Dans un marché de l’édition musicale en pleine expansion, les ventes de romances, en feuillets séparés, en guise de suppléments à des journaux comme Le Ménestrel, dans des périodiques spécialisés comme le Journal d’Euterpe ou des anthologies comme le Chansonnier des grâces, connaissent un essor considérable.

    Jean-François Didier Attel de Luttange s’adonne à l’écriture d’une vingtaine de romances, vraisemblablement au cours des années 1820 et 1830. Aujourd’hui conservées à la bibliothèque de Verdun, les pièces sont toutes présentes à l’état manuscrit dans le ms. 372, tome 6. Ce volume relié comporte aussi un grand nombre de copies manuscrites de romances pour lesquelles Attel n’a écrit que le texte littéraire ou que l’accompa­gnement musical, et quelques romances dont il n’est pas du tout l’auteur.

    Parmi les romances dont Attel écrit les paroles et la musique, trois sont en lien avec son activité d’écrivain et ses romans publiés. Ce sont justement les trois seules à être éditées de son vivant : Le Chant du Damoisel (dont une version imprimée complète est conservée dans les papiers d’Attel à Verdun), La Dame de Rosange (dont le texte et la mélodie sont publiés dans le Chansonnier des grâces en 1821), et Le Diable au manoir (dont cependant la version publiée en 1824 dans le Journal d’Euterpe propose une mise en musique d’Alexis de Garaudé, et non la version d’Attel). Les autres romances présentées ici n’existaient jusqu’à aujourd’hui à notre connaissance qu’à l’état manuscrit.

    Reflet d’une pratique amateur assez développée, la composition de ces romances, sur le plan musical aussi bien que poétique, connaît des fortunes assez diverses. Dans la dizaine de pièces retenues pour ce recueil, l’interprète se confrontera parfois à des difficultés de prosodie, en particulier dans les couplets suivants le premier car Attel n’a pas toujours veillé à la cohérence de l’intégralité de son texte avec la mélodie. Certains traits stylistiques dans l’écriture de l’accompagnement pourront aussi surprendre.
  • Biographie : Personnalité méconnue et atypique, érudit aux multiples centres d’intérêt, Jean-François Didier d’Attel de Luttange (1787-1858) est un bibliophile, helléniste et romancier lorrain. Issu d’une famille noble propriétaire du château de Luttange depuis le xviie siècle, il est l’auteur de plusieurs romans d’inspiration gothique, comme L’Épouse, ou Mystère et fatalité (1829), ou historique, comme L’Héroïne d’Orléans (1844).

    Collectionneur, mathématicien passionné par la résolution de la quadrature du cercle, mais aussi spécialiste des odes d’Anacréon, ce personnage touche-à-tout pratique aussi la musique : de nombreuses partitions copiées à la main ainsi que des ébauches d’écrits théoriques sur la musique sont conservées dans le riche fonds qu’il lègue à la bibliothèque de Verdun. Compositeur amateur vraisemblablement autodidacte, il joue probablement du piano, du violon, et peut-être de la guitare. Au sein du catalogue de ses compositions qui s’étend de 1813 à 1855, on trouve plusieurs pièces de musique de chambre, quelques esquisses d’opéras, et de nombreuses romances.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.