Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Rivage mobile
Arfuyen - EAN : 9782845900318
Édition papier
EAN : 9782845900318
Paru le : 16 oct. 2003
14,50 €
13,74 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782845900318
- Réf. éditeur : 841684
- Collection : CAHIERS D'ARFUY
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 16 oct. 2003
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 120
- Format : H:205 mm L:135 mm E:10 mm
- Poids : 156gr
- Résumé : C'est le privilège d'un écrivain aussi subtil que Michael Edwards, fin connaisseur des deux littératures anglaise et française et, précisément, titulaire de la chaire européenne de littérature comparée au Collège de France, que de parvenir à nous faire sentir absolument les exigences différentes de cette double fidélité, à deux langues si proches et si différentes. Rien de mieux cependant que de donner à entendre ici un exemple de ce double chant. Prenons un poème anglais, Appearance : « A fir-tree shivers /as the god appears: / lord of blackthorn, weather vane, hollyhock, / and of the unquiet / infinities / between, in the cool of the day. // One may still, / in this late / after-world, / from a house in town see into the deep of the garden. » Et voici ce même poème en français (est-ce vraiment le même ?), sous un titre qui est déjà lui-même différent, Apparaître : « Le pin tressaille : le dieu / paraît, / seigneur des genêts, des passe-roses, des girouettes // (la voix, le souffle / ici, nulle part, / maître invisible) // des éternelles/ sentes de l'air qui vont vibrant / là-bas, "lorsque se lève un vent doux". // Les temps finissent, / il m'est donné/ sur ce qui reste de la terre / de voir par un bow-window le fond du jardin. » Magnifique poésie dans les deux langues, où les échos d'un Auden étrangement se superposent à ceux d'un Bonnefoy. Mais le poème français part dans de tout autres directions, pour arriver à un texte sensiblement plus long : 13 vers, là où il n'y en a que 10 en anglais.
- Biographie : Michael Edwards est né en 1938 près de Londres. Après des études à Cambridge, il a enseigné dans plusieurs universités. Depuis 2001, Michael Edwards est titulaire de la Chaire européenne, Collège de France. Installé en France, il partage sa vie entre Paris et la Bourgogne. Michael est l'auteur de nombreux livres sur la création littéraire et artistique. Traducteur, il a donné en anglais une grande part de l'oeuvre d'Yves Bonnefoy. Parmi les ouvrages les plus récents qu'il a écrits en français, on citera : Beckett ou le don des langues, Espaces 34, 1998 ; Leçons de poésie, Presses Universitaires de France, 2001 ; Sur un vers d'Hamlet, leçon inaugurale de la Chaire européenne, Collège de France, 2001 ; Un Monde même et autre, Desclée de Brouwer, 2002 ; Shakespeare et la comédie de l'émerveillement, Desclée de Brouwer, 2003.