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Résumé :
Reine de rats est la chronique d’une époque engluée dans la nouvelle ontologie de la simulation de Baudrillard, qui ne nous permet pas d’aller au fond, parce qu’il n’y a pas de fond, et qui n’en finit jamais. Nous sommes pris dans un monde d’illusions et de pixels représenté par les réseaux, les reproductions de vidéos et les idoles préfabriquées. Des écrans qui sont à la fois fenêtres et panoptique. La circularité des stades fermés et des anneaux suppose une stagnation asphyxiante, la répétition jusqu’à l’infini.
Santanera nous présente une société en chute libre, avec des allusions directes aux tours jumelles du World Trade Center. La dégringolade est aussi celle des victimes des expulsions et de la précarité qui en viennent au suicide.
C’est un portrait implacable du monde contemporain que nous livre Raquel Santanera.