Qui Sème l'Été

EAN : 9782492658105
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Édition papier

EAN : 9782492658105

Paru le : 1 août 2023

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  • EAN13 : 9782492658105
  • Réf. éditeur : QSE
  • Collection : MDNR
  • Date Parution : 1 août 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 262
  • Format : H:148 mm L:210 mm E:19.5 mm
  • Poids : 342gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : En préambule, la soutenance d’une stagiaire Bibliothèque Nationale des Mots Quarantième Étage, Salle des Actes Un écran géant domine la scène. Il est descendu en brinquebalant et grinçant du plafond, se déroulant en toute lenteur devant le public. Quelques fauteuils sont disposés au fond de l’espace, chacun éclairé par un projecteur magique et cerclé dans une lueur éthérée et violine. C’est le jury. On ne voit aucun·e des dragons et dracènes qui pourraient le composer, puisque les dossiers sont tournés, mais on devine les imposantes masses qui les occupent. Probablement Ed, le Bibliovore, Drakôn, le Lézard des Mots, Hydracène, aux Codes Hasardeux, LAncoLibre, la Plume et le Glaive et Sémaf’, le Dragonneau Universitaire. La stagiaire tremble de nervosité, elle aussi livrée à la lumière violette, inondée de clarté blafarde. Un grondement, des cliquetis, et un dernier projecteur s’allume dans le fond de la salle. Un vidéoprojecteur, celui-ci : il n’est pas là pour faire que de la lumière. S’étale peu à peu sur l’écran géant une courte présentation de l’objet du livre qui est présenté au public ce soir-là : L’été est la saison représentant par excellence la chaleur d’un soleil brûlant et la sécheresse de la terre. C’est la saison de la soif et de l’amour. Les auteurices sélectionné·e·s ont joué avec ces images, les ont réinventées pour révéler ce que l’on pouvait penser absent au premier abord. Leurs écritures questionnent nos visions du monde. C’est maintenant à notre stagiaire de vous rendre compte du déroulement progressif de ce parcours initiatique. La stagiaire déglutit difficilement avant de débuter sa représentation, son carnet de notes dans les mains : — Le premier auteur à exposer dans le recueil est… Jonas Moreno ? Un voyant vert s’allume sur le dos d’un fauteuil. La Maison d’Édition a donné son approbation. Encouragée, elle poursuit sur sa lancée. — Jonas tire les rideaux pour laisser percer les timides rayons du soleil d’été. Ambroisie bio+ & Cornichons nous entraîne dans l’ivresse de la création démiurgique et met le monde en bouteille. La lumière divine de Florissima éclaire une partie du peuple des Hummichons, donne vie et abondance. Mais l’autre, privée de cette lumière et croyance divine, est confrontée à la sécheresse, spirituelle et réelle, guidant vers la mort par le fanatisme. L’absence de sérieux des deux dieux et l’humour de la plume de l’auteur nous interrogent sur ce dont on peut rire ou non, construisant un nouvel univers marqué par la cruauté fondée sur l’absence de tolérance, et la dépendance à un climat nécessaire à la vie. — Faut-il alors voir la bouteille à moitié vide ou à moitié pleine ? La voix d’Ed, le Bibliovore, s’élève depuis son fauteuil toujours tourné. Ainsi, la stagiaire avait vu juste : il était bel et bien là. Une pointe d’ironie, d’humour, de provocation… mais la question qui lui est adressée n’est cependant pas dénuée de tout sérieux. Il s’agit néanmoins, malgré la bienveillance et la bonhommie d’Ed, le Bibliovore, d’évaluer son stage. La question est reçue par un silence pesant. La stagiaire joue à faire cliqueter son stylo. Le fait tourner entre ses doigts. Respire sans bruit pour chercher le calme qui lui manque. Elle semble prise d’un éclair de génie : — C’est une question essentielle, n’est-ce pas ? Qat2kx apporte une réponse aux mille reflets iridescents dans son récit. D’émeraudes et de myosotis nous plonge dans une galerie de perceptions du monde plus colorées les unes que les autres. Les décors immersifs invoqués offrent un contraste frappant avec la sécheresse de la réalité. Les personnages, dans des peintures qui pourraient évoquer la profusion dalinienne, retrouvent leur mémoire oubliée et leur identité. L’irréalité des mirages qui leur sont donnés à vivre, comme celui de la grue, n’aurait plus tant d’importance face à la prise de conscience que cette expérience leur permet. Le cadre d’un futur légèrement anticipé, s’appuyant sur la thématique du dérèglement climatique, permet de souligner la richesse qui peut découler de l’imagination contre la rationalité imposée par les acteurs sociaux et le contexte historico-économique. — On devrait donc voir des mirages pour prendre conscience de nous-mêmes ? N’est-ce pas contradictoire ? C’est cette fois-ci Sémaf’, Dragonneau Universitaire, qui est intervenu, de sa voix plus aigüe et grêle, se complaisant à zozoter – des mirazes – comme il se plaît à le faire pour souligner que l’âge n’est pas l’apanage de la connaissance et vice versa. Bug de la matrice chez la stagiaire, avant de se reprendre. Un second voyant, toujours de la même couleur, brille sur un deuxième fauteuil, raffermissant sa conviction. Elle semble relire les phrases des auteurices dans sa tête. — La réalité doit parfois être bouleversée pour nous amener à réfléchir et à agir. Sa sécheresse apparente peut mener au combat pour l’eau et pour la vie. Catherine Lalain, dans Respir’Action, invite à voir les mirages comme des détonateurs dont on choisit ou non de prendre conscience. La présence de cette menace est diffusée par les médias, commentée par le biais des réseaux sociaux. Elle manifeste alors une dichotomie en vigueur au sein de la société : entre militantisme, volonté d’agir pour la protection de la planète et refus de quitter sa zone de confort. Le mirage apparaît dans son absence de réalité, comme élément plus tangible, un véritable moteur de l’action. Pas de question cette fois-ci. Un troisième voyant s’allume en vert sur le troisième fauteuil. Les deux premiers demeurent fixes. Il faut continuer sur cette voie. — Parfois, le rappel à ses responsabilités vient de la mise en danger de ce qu’on a de plus cher. Cécilia Perrot Gilbert nous fait ressentir Un torrent d’émotions en compagnie de la naïade Kyrene et de la jeune humaine Cla’Ilia, dans la continuité de l’univers de La Cérémonie de l’Harmonie, une nouvelle parue dans le recueil précédent, Un Printemps Draconien. L’amour est présenté ainsi sous deux aspects : le flot d’insouciance qui peut mettre en danger, faire oublier les menaces de l’assèchement, mais aussi la puissance qui réunit, vainc l’adversité. L’été brûlant joue avec ses contradictions et confronte l’amour et la haine, la protection de la nature et le désir inassouvi de la posséder et de la maîtriser. — C’est bien beau tout ça, mais… La stagiaire coupe la parole de LAncoLibre, un œil sur le quatrième voyant vert qui s’est mis à brasiller dans la demi-obscurité dorée de la Bibliothèque Nationale des Mots. Un quatrième fauteuil signale son approbation, alors… rien ne peut plus l’arrêter. Sa passion livresque bat pour les lectures au point qu’elle se trouve emportée par le flux de ses mots. — … mais cet été peut tout aussi bien être celui de la tendresse, de la découverte de l’autre et de soi. Le titre à lui seul Et la lavande comme parfum parvient à faire vibrer la sensualité des lecteurices, qu’Aymeric Dlavo explore dans le développement de la relation entre ses trois personnages : Agorazo, Freid et Proclos. Avec beaucoup de douceur, au détour d’un fleuve-cadre, il provoque une rencontre fortuite. Il nous raconte leurs différences, leurs espoirs. On les voit de l’intérieur comme de l’extérieur, nous transmettant leur·s amour·s (à trois, et trois relations parallèles) avec plus de force encore. L’absence de questionnements et d’hésitations, comme aurait pu le faire la jalousie cruelle, révèle l’évidence du cœur et des sentiments. Les dracocènes, devant l’engouement et le silence ému de la stagiaire, n’osent pas intervenir. Elle reprend la parole, un brin d’émotion vibrant encore dans sa voix. — Un élément initiateur de véracité, nouvelle de LAncoLibre, instance auctoriale de la Maison d’Édition, clôt le spectacle de Qui sème l’été. Préparez-vous à embarquer pour un voyage dans les temps et l’espace au cours duquel la duchesse Emeline Ancolie d’Elpra mène la recherche de son identité, de sa voie. L’été révèle finalement toute sa puissance dans cette force de volonté face à un monde toujours menacé et lance les dés d’un destin, pour le meilleur comme pour le pire. Un cinquième et dernier voyant vert s’allume, puis les cinq clignotent joyeusement. Alors que les cinq fauteuils pivotent, un message s’affiche à l’écran géant : Quête accomplie ! toutes nos félicitations, la Stagiaire. L’équipe de Lézard des Mots Les cinq dracocènes lui sourient doucement. La stagiaire fait un V de victoire. Ses yeux brillent presque autant que les lumières qui enjolivent la grande Salle des Actes. Elle s’avance, probablement emportée par quelque transport et grisée encore par sa brillante soutenance, vers le devant de la scène. Elle va s’adresser à son auditoire attentif : — Et vous, êtes-vous prêt·e·s à vous plonger dans les eaux aventureuses de cet été brûlant ? Reviendrez-vous en automne visiter la Vallée des Mots ? Embrassez des étés inondés de soleil Oubliez le sommeil trouvez l’éternité Ed, le Bibliovore Dreamy, la Stagiaire / Florence Le Minoux
  • Biographie : LAncoLibre est la face auctoriale de Lézard des Mots tout autant que son ventre et son cœur. Personne fort étrange pour celleux qui ne la connaissent pas, et probablement encore plus pour celleux qui la connaissent, elle tente de faire passer pour des vérités générales des bouts de réflexions très persos trouvées sur un coin de table, derrière les fagots, au détour d’un arbre, en traversant la rue, en maniant tant la plume que le glaive, etc. Sa verve n’a d’égale que la démesure de sa vision visionnaire (ahem), et ses mots sauront… (stop, mais stop, voyons !!). LAncoLibre aime le contact, rassembler des gens dans toute leur diversité et leurs différences, et participer à tisser des liens entre elleux, des chemins, des voies troisièmes et médianes. Influencée par de (trop) longues études en sémiotique (nani ?) et par d’archaïques paysages grecs, son écriture veut toujours réfléchir à la condition humaine et à sa société d’animaux politiques.
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