"QUARANTAINES" DE JEAN-MICHEL PLATIER

Passe Du Vent - EAN : 9782845622661
PLATIER JEAN-MICHEL
Édition papier

EAN : 9782845622661

Paru le : 9 mars 2015

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  • EAN13 : 9782845622661
  • Réf. éditeur : POESIE029
  • Collection : POESIE
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 9 mars 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 180
  • Format : H:22 mm L:140 mm E:12 mm
  • Poids : 280gr
  • Résumé : TRADUCTEURS :

    Espagnol : Francis Vladimir et Michel De Valverde, allemand : Bernard Poloni, russe : Yulia Polyakova et Daniel Mérino, anglais : Sarah Benson-Miquel et Chantal Sweeney, italien : Stefano Mangano


    LE LIVRE (Extrait de la préface de Francis Vladimir] :

    Il y a dans Quarantaines un effet de style que les traductions différentes viennent souligner dans les sonorités si particulières à chacune d’entre elles. Faudrait-il cependant en rester là ? Le moins que l’on doive au poète, c’est de le lire avec conviction. Il y a des mots qui ont en eux la vraie vocation. Celle de déciller le langage, d’excaver nos propres mots pour mieux leur restituer vigueur et sens hors du commun. Dans la civilisation qui est la nôtre, uniformisée jour après jour dans ses attentes, ses violences, ses haines, ses intégrismes de tout poil mais aussi dans la quête jamais relâchée d’accéder à sa propre humanité, l’inaccessible étoile, les poètes ont une place à part. Nombreux sont ceux qui la revendiquent aussi comme s’il était besoin en des temps pas moins barbares que des temps reculés, de se sauver dans sa seule singularité. Ceux-là pour trouver leur place abattent les autres, jusqu’à manger le soleil d’autrui. Mais celle revendiquée par le poète n’est pas de celles qui tuent et s’il advenait qu’elle le fît, elle ne tuerait que le poète lui-même. C’est qu’il y a dans cette succession de très courts poèmes, qui s’apparentent à la forme magistrale du haïku, une volonté affirmée, celle de dire le monde où l’on est, d’en disséquer vivement les inepties, les douleurs et les passions, comme un constat sec tel un coup de feu. Chaque petite pièce est un espace de réflexion en elle-même. Et s’il arrive qu’on désespère avec l’une, une autre vient qui nous réconcilie avec nous-mêmes. Lucidité et ironie marquent la poésie de Jean-Michel Platier. Lui, qui porte avec constance sa parole poétique, qui croit en ses écrits non pas en vue d’une notoriété de mauvais aloi mais parce qu’avec poésie, il persévère à être un homme, il médite sur le monde, s’en approche à nouveau après s’en être séparé dans la douleur des années qui passent trop vite jusqu’à lui redonner un regard bienveillant malgré l’inanité même qu’il met à vif dans ses mots. [...]


    [Extrait de la conversation entre Thierry Renard et Jean-Michel Platier] :

    T.-R. – Jean-Michel, c’est terrible, nous nous connaissons depuis presque trente ans, et depuis cette époque tu as toujours manifesté ton goût pour la poésie. Comment l’amour du poème est-il, en toi, venu ?

    L.-M. – Simplement et naturellement en écrivant des textes dès l’école primaire, que je lisais les dimanches des après-midi d’hiver devant mes parents, ma sœur et ma grand-mère Thérèse. Je me donnais en quelque sorte en spectacle en lisant de courts poèmes en vers libres ayant pour thème des animaux, des scènes de cirque etc. Des poèmes enfantins qui racontaient un univers que j’aimais beaucoup. Puis, après mes études à Sciences Po, une fois
  • Biographie : L’AUTEUR :


    Né en 1964 à Saint-Claude dans le Jura, dix-huit ans d'enfance et d'adolescence passées à Oyonnax, études à Lyon et arrivée à Paris en 1986.
    Diplômé de l'Institut d'études politiques de Lyon, titulaire d'un DEA en sciences politiques à l'Université Paris 1 Sorbonne.
    Écrit depuis 1986. De la poésie surtout, des nouvelles, un essai sur l'écriture poétique, un roman...

    Directeur littéraire des Éditions Bérénice fondées en 1995 avec 120 titres à leur actif.
    Membre du comité de rédaction de la revue PLS, Place de la Sorbonne, revue internationale de poésie de la Sorbonne, dirigée par Laurent Fourcaut (n°1 paru en mars 2011, n° 6 en préparation).

    Anime, depuis avril 2010, un Journal poétique quotidien sur le blog :
    http://jean-m.platier.over-blog.com/

    Est présent sur le site : www.jmplatier.wix.com




    QUELQUES-UNES DE SES PUBLICATIONS :
    La première couleur quand on vient au monde est le rouge suivi de Je revendique, Éditions Le Bruit des autres, mars 2011.
    Ma fille est bientôt plus vieille que moi, romans, Éd. Arcadia, Paris 2009.
    Ouvriers et ouvrières, haïkus en forme rebelle, haïkus [coll. Alix], Éd. Bérénice 2006.
    Le stylo en bandoulière - Maïakovski, un idéal poétique, essai, Éd. Tribord, Bruxelles 2005.


    Ouvrages collectifs poésie & nouvelles :

    Mélanges en hommage à Michel Viel, Éd. du relief, mars 2011.
    Pour tous. Démocratiser l'accès à la culture 1789 / 2009 [coll. Haute Mémoire], Éd. La passe du vent, 2009.
    Objets trouvés, Éd. Arcadia, 2008.
    La Petite Ceinture, Éd. Arcadia, 2006.
    L'Heure injuste, préface de Valère Staraselski, Éd. La passe du vent, 2005.
    Hôtel Oasis. Pour Louise Michel [coll. Haute Mémoire], Éd. La passe du vent, 2005.
    Le Manifeste actualiste, collectif [coll. Alix], Éd. Bérénice, 2005.
    J'ai embrassé l'aube d'été, sur les pas d'Arthur Rimbaud [coll. Haute Mémoire], Éd. La passe du vent, 2004.
    Actes de naissance, sur « Je naquis au Havre... » de Raymond Queneau [coll. Haute Mémoire], Éd. La passe du vent, 2003.


    Textes parus dans les revues de poésie :

    Verso, Jointure, Aube magazine, Nouveaux délits, les Solicendristes, Décharge.
    L'imprévue, n° 2, revue littéraire et poétique, Boston, juin 2010 et n° 3, juin 2011.
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