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POUR UN SOLEIL DE FEMMES 1
Sans Epaules - EAN : 9782912093905
Édition papier
EAN : 9782912093905
Paru le : 8 oct. 2025
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- EAN13 : 9782912093905
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 8 oct. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 522
- Format : H:215 mm L:150 mm E:22 mm
- Poids : 609gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Les deux volumes de Pour un soleil de femmes, forment une contre-histoire de la poésie contemporaine. Un soleil aux 41 rayons de femmes qui invitent à des rencontres et des voyages dans le temps (du tout début du XXe siècle à nos jours), dans différents pays (de la France à l’Iran, en passant par l’Espagne, l’Arménie, le Bangladesh, l’Ukraine, le Liban ou la Palestine), à partir de leurs œuvres-vies. Poètes pour la plupart, mais pas seulement, elles embrasent et embrassent autant d’époques que de contrées, de rêves que de réalités et de combats.
Ce tome 1 présente vingt-deux portraits de femmes, de la chronique à l’essai. Il s’intéresse à l’essor de la femme en littérature et en poésie, aux combats difficiles menés par celle qui, en 1901, a choisi de prendre son destin en mains, de ne plus laisser à l’homme le soin de l’écrire à sa place et qui, parallèlement à l’œuvre, et même parfois en son sein, s’engage dans la lutte contre les injustices, les inégalités.
Parmi les visages proposés, Lucie Delarue-Mardrus s’affirme comme une éclaireuse, alors que sa payse normande Thérèse Martin est, elle, écrasée par le poids de la religion.
Le chapitre suivant est consacré aux femmes du surréalisme : Jeanne Bucher, Nusch Eluard, Suzanne Césaire, Gisèle Prassinos, Madeleine Novarina, Joyce Mansour, Virginia Tentindo, Annie Le Brun. Le surréalisme a élaboré une méthode permettant de réaliser le projet de Rimbaud : changer la vie ! En premier lieu, changer l’homme, accroché médiocrement au rocher de sa logique. En lui s’étendent de vastes océans inexplorés à sillonner d’urgence, comme le rêve ou l’inconscient, les territoires de l’imaginaire. Aucun autre mouvement artistique n’a davantage mis en valeur la femme que le surréalisme. Les femmes en son sein sont nombreuses. « Si nous nous mettons encore à genoux devant la femme, c’est pour lacer son soulier », affirme André Breton, dès 1920.
Il en va de même avec les femmes de la Poésie pour vivre, Renée Brock, Thérèse Plantier, Thérèse Manoll, Cécile Miguel, Alice Colanis, Maria Breton, Jocelyne Curtil, Jacquette Reboul, Francesca Caroutch, Janine Magnan, Marie-Christine Brière & Claude de Burine. Chez elles, la poésie n’est pas considérée comme un « genre » littéraire. L’écriture de nos poètes ne triche ni avec la vie ni avec l’être. Leurs mots ne sont jamais secs, mais gorgés de poésie vécue.
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Biographie :
Poète, essayiste, directeur de la revue Les Hommes sans Épaules, membre l’Académie Mallarmé, Christophe DAUPHIN (né en 1968, à Nonancourt, dans l’Eure) est l’auteur auteur d’une quarantaine de livres (poésie, essais sur la poésie contemporaine, l’art moderne, anthologies), dont récemment, les poèmes Totem normand pour un soleil noir , et l’essai, Derrière mes doubles (Jean-Pierre Duprey & Jacques Prevel, aux éditions Les Hommes sans Épaules éditions, ou encore, Un fanal pour le vivant, Prix Roger-Kowalski des lycéens 2015.
Christophe Dauphin a défini sa démarche par le terme d « émotivisme », qui est une sensibilité (dont il a dressé l’anthologie de référence avec Les Riverains du feu, 2009) et un courant poétique, né au contact de deux pôles majeurs de la création poétique contemporaine : La Poésie pour vivre et le surréalisme.
Selon l'Émotivisme de Christophe Dauphin, le langage est un regard qui voit avec les mots. La poésie est profondeur, arrachement intérieur, expérience cruciale de solitude pour mieux rejoindre l’autre ; elle s’oppose toujours au paraître. Écrire un poème revient à fracturer la réalité intérieure. L’homme est un abîme. Ses émotions sont des brèches. L’abîme ne devient visible que dans chacune de ses brèches. Ce qu’a confirmé l’écrivain surréaliste Sarane Alexandrian, en écrivant (in préface à Christophe Dauphin, Totems aux yeux de rasoir, 2010) : « Christophe Dauphin écrit des poèmes comme on élève des barricades, pour défendre contre les envahisseurs barbares la cité des rêves. Il frappe fort, en tordant le cou au lyrisme afin d’obtenir des effets plus grands. »









