Pour un soldat

Mazeto Square - EAN : 9782919229567
HUGO VICTOR
Édition papier

EAN : 9782919229567

Paru le : 31 juil. 2017

6,00 € 5,69 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782919229567
  • Collection : AB INITIO
  • Editeur : Mazeto Square
  • Date Parution : 31 juil. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 16
  • Format : H:210 mm L:148 mm E:3 mm
  • Poids : 50gr
  • Résumé : En février 1875, Victor Hugo rédige ce pamphlet pour demander la grâce d’un soldat que la cour martiale vient de condamner à mort pour « insulte grave envers son supérieur ». Farouche opposant à la peine capitale depuis plusieurs années, Hugo s’appuie dans sa plaidoirie sur un fait marquant qui se déroula deux années plus tôt, également devant un tribunal militaire. En 1873, on jugea le maréchal Bazaine, coupable de s’être rendu aux Prussiens, sans avoir combattu, en livrant Metz. Les juges le déclarèrent coupable de « haute trahison », mais la peine de mort ne s’appliqua pas pour lui, seulement la dégradation militaire. Certains diront que cette clémence était due au brillant passé militaire de Bazaine (en 1945, le général de Gaulle eut cette même indulgence pour le maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun) ; d’autres rappelèrent qu’en livrant Metz, Bazaine, officier bonapartiste et très conservateur, facilita aux Prussiens l’accès à Paris, alors aux mains de la Commune qui s’essayait à l’autogestion, et se rêvait à un idéal socialiste. En mettant dans la balance de la justice ces deux exemples – le sort d’un maréchal, et celui d’un troufion –, Victor Hugo démontre adroitement qu’il existerait donc deux justices. Finalement, le soldat Blanc ne fut pas fusillé, sa peine ayant été commuée en cinq années de prison, sans dégradation militaire. © Mazeto Square.
  • Biographie : Dernier fils d’un général napoléonien, Victor Hugo est né à Besançon, le 26 février 1802. Très tôt, le jeune Victor montre un intérêt prononcé pour la littérature. En 1820 son premier recueil de poèmes, Odes, est remarqué, et il obtient une pension royale. Deux ans plus tard, il se marie avec une amie d’enfance, Adèle Foucher, qui lui donnera cinq enfants, dont Léopoldine, dont la mort prématurée, à l’âge de 20 ans, inspirera à Hugo l’un de ces poèmes les plus marquants : Demain, dès l’aube…, 1856. En 1830, Victor Hugo est promu chef de file de l’école romantique (la bataille d’Hernani). Le génie de Victor Hugo éclate au grand jour, et s’ensuivent des œuvres exceptionnelles : Notre-Dame de Paris (1831), Marie Tudor (1833), Ruy Blas (1838). En 1841, il devient académicien, et en 1845, Louis-Philippe le titre pair de France. En 1848, il est élu député sous la IIe République, et s’oppose désormais à Louis-Napoléon Bonaparte. La proclamation du Second Empire l’oblige à s’exiler sur les îles anglo-normandes face aux côtes françaises, il y restera dix ans et publiera d’autres chefs-d’œuvre : Les Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), Les Misérables (1862). En 1870, la proclamation de la République marque le retour de Victor Hugo à Paris, où il est accueilli avec ferveur. Il reprend dès lors sa carrière politique pour continuer à défendre les valeurs de justice qui lui sont chères, tout en continuant à écrire. Victor Hugo meurt en 1885, à l’âge de 83 ans, suscitant un émoi tel qu’on décréta des obsèques nationales. © Mazeto Square.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.