Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Pour un droit public de l'arbitrage
EAN : 9782849347188
Paru le : 12 janv. 2023
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782849347188
- Réf. éditeur : 237647
- Collection : DROIT PUBLIC
- Editeur : Mare Martin
- Date Parution : 12 janv. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 340
- Format : H:240 mm L:160 mm E:25 mm
- Poids : 544gr
-
Résumé :
De l'affaire Tapie à celle des frégates de Taïwan, l'arbitrage n'a pas toujours eu bonne presse. La refondation de l'arbitrage est pourtant possible à partir des fondamentaux du droit public.
Généralement considéré comme une « justice privée », l'arbitrage est interdit, par principe, aux personnes morales de droit public. D'ailleurs, la sentence arbitrale n'est pas rendue « au nom du peuple français ». Cependant, l'arbitrage a une incidence sur l'emploi de l'argent public au sens de l'article 14 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, à laquelle renvoie le préambule de la Constitution de la Vème République.
Instituer un droit public de l'arbitrage ne signifie pas s'opposer au droit privé de l'arbitrage, mais instaurer un dialogue des droits dans ce qui est souvent conçu comme un « domaine réservé ». Il s'agit, par là même, de concilier des intérêts publics multiples, parfois conflictuels : du commerce international aux finances publiques, de l'échelle locale aux intérêts nationaux, de la dimension internationale aux biens publics globaux.
Le présent ouvrage met en avant des solutions pratiques pour les parties ayant recours à l'arbitrage, dans le but de résoudre leurs différends. Sans oublier l'intérêt qu'il y aurait pour des tiers à contester une sentence arbitrale. La justice, le législateur, l'exécutif et tout citoyen attentif à la chose publique - du justiciable au contribuable - pourront y trouver matière à réflexion, moyens d'intervention et intérêt à agir.
- Biographie : Carine Doganis est avocat au barreau de Paris et docteur en droit de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est également docteur en science politique et diplômée de la Section Service Public de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. Elle a exercé en tant qu'expert auprès des juridictions financières et intervient comme conseil pour le compte d'organisations intergouvernementales à l'international.