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PO&SIE n° 193 (2025-3)
Belin - EAN : 9782410029963
Édition papier
EAN : 9782410029963
Paru le : 15 oct. 2025
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- EAN13 : 9782410029963
- Réf. éditeur : 399167
- Collection : REVUE PO&SIE
- Editeur : Belin
- Date Parution : 15 oct. 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Barème de remise : NS
- Format : H:238 mm L:169 mm E:10 mm
- Poids : 312gr
- Résumé : Mon corps, mon poème : voix de poétesses arabes contemporaines, préface de Chawki Abdelamir, textes traduits et présentés par Mohamed Kacimi avec Mouna Ouafik, Maroc, Lamia Makkadem, Tunisie, Réda Ahmad, Égypte, Violette Abu Jalad, Liban, Nida Younis, Palestine, Rama Wehbé, Syrie et Afyaa Al Asadi, Irak. La revue Po&sie publie dans ce dossier des poèmes inédits de sept poétesses arabes contemporaines dont la résistance aux multiples oppressions qu'elles subissent passe par la revendication d'une poésie incarnée, sensuelle, érotique. Ces poèmes sont d'une grande force. Cette petite anthologie comble un manque évident. Voici quelques mots du poète Chawki Abdellamir, membre du comité de la revue Po&sie et concepteur de cette anthologie dont il explique le titre : « En 2024, un acte de résistance secoue l'Iran : Ahou Daryaei, une jeune étudiante harcelée par les forces de sécurité pour avoir refusé de porter le maghnaeh, hijab, obligatoire, transforme sa révolte en performance. Sur le campus de son université, elle se dévêt et défile en sous-vêtements, incarnant dans sa chair même le poème vivant que tant de poétesses contemporaines tentent d'écrire avec leurs mots. Son corps nu devient manifeste, brandit face aux Mollahs comme l'ultime déclaration : « Mon corps est mon poème ». Cet acte de bravoure fait écho au combat que mènent aujourd'hui les poétesses arabes contemporaines. Chacune, avec sa sensibilité propre, se livre à un dévoilement symbolique à travers l'écriture. Leurs textes abordent la nudité et le rapport au corps avec une audace nouvelle, dans une langue intrépide qui refuse tout compromis. Le dossier occupera les deux tiers du numéro. Il sera complété par la publication des poèmes de la poétesse Rachel Galvin traduits par Camille Bloomfield et par deux proses : une prose du grand critique Jean-Yves Tilliette consacrée à des vers de Pétrarque et une nouvelle version du Méridien de Paul Celan, traduit et annoté par Michel Murat. Dans une lettre à Hans Bender?du 18 mai 1960, Celan écrivait : « Seules des vraies mains écrivent de vrais poèmes. Je ne vois pas de différence de principe entre un poème et une poignée de main ». Il y a beaucoup de mains tendues dans les poèmes vibrants des poétesses arabes : au terme du numéro, elles serrent celles de Celan.