Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Où est donc passé le suicide ?
EAN : 9782372760522
Édition papier
EAN : 9782372760522
Paru le : 30 sept. 2022
30,00 €
28,44 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782372760522
- Collection : TRALITTRO PLM
- Date Parution : 30 sept. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 189
- Poids : 601gr
- Résumé : La présente étude part d’un consta t: le suicide est un thème central qui fascine toute l’histoire littéraire française. Après 1945 en revanche, il apparaît singulièrement mis à l’écart: on ne trouve plus guère de personnages se donnant la mort. Mais peut-on pour autant affirmer que la pensée suicidaire a déserté les romans des années 1950-1960 ? Et si elle était seulement passée du côté de l’auteur ? Serait-ce au tour de ce dernier de convoiter, sans jamais pouvoir l’atteindre, l’effacement ? L’idée de Roland Barthes de « mort de l’auteur » peut être reconsidérée à l’aune de celle d’« auteur suicidaire ». Et si, par ailleurs, après la guerre, au lieu de se situer à la surface thématique des livres, la volonté d’en finir (vouée à l’impossible) pénétrait l’ADN des textes, c’est-à-dire leur esthétique ? Alors, les paradigmes bien connus du Nouveau Roman – sa réflexivité excessive, son rapport contradictoire à la fiction ou encore le jeu de pouvoir qu’il instaure avec son lecteur – apparaissent comme autant de révélateurs d’une écriture ayant en elle-même adopté les inextricables paradoxes du suicide. C’est en s’appuyant en particulier sur la pensée de Maurice Blanchot puis en proposant trois analyses des romans Le Vice-consul de Marguerite Duras, Histoire de Claude Simon et L’Innommable de Samuel Beckett que le présent essai aspire à mettre en valeur le rôle théorique majeur qu’après la Seconde Guerre mondiale la question du suicide est à même de jouer dans la compréhension de la littérature.