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Ones a year the stick shoots
EAN : 9788396596994
Édition papier
EAN : 9788396596994
Paru le : 7 juil. 2025
45,00 €
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- EAN13 : 9788396596994
- Date Parution : 7 juil. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 104
- Format : H:225 mm L:165 mm
- Poids : 1kg
- Résumé : Branches ou armes ? Nature ou violence ? Imagination enfantine ou réalité brutale ? Ce livre pose des questions qui résistent aux réponses simples. Once a year the stick shoots est un projet photographique puissant créé par deux femmes photographes - Nastasiia Leliuk (Ukraine) et Natalia Wiernik (Pologne) - qui explorent ensemble la manière dont la guerre façonne notre perception de l’imagerie, du langage et des symboles. Issues de contextes différents mais partageant une sensibilité similaire, elles construisent un manifeste visuel de la mémoire, de la résistance et de l’empathie. Le titre est un jeu de mots. En anglais, « to shoot » signifie à la fois “germer” et « tirer avec une arme ». C’est dans cette dualité que réside le cœur de leur récit - sur la violence et sur la vie qui continue même dans les moments les plus sombres. Sur un fond noir, comme une scène dépouillée de son décor, les pho- tographies sont frappantes et évocatrices : des branches qui ressemblent à des fusils sont placées à côté d’images de vraies armes à feu et d’armes d’assaut, des instruments de destruction réelle. Ce contraste visuel déstabilise, fait réfléchir et confronte l’innocence des jeux de l’enfance à la cruauté de la guerre. Les photographes opposent le geste naturel de la croissance au geste destructeur de la violence. Le printemps 2022 - une période généralement associée à l’espoir et au renouveau - a été, pour les ha- bitants de Bucha, Irpin, Sumy et Kharkiv, le début d’une horreur qui se poursuit encore aujourd’hui. Pour de nombreux Ukrainiens, les premiers bourgeons du printemps ne sont pas devenus un symbole de vie, mais une toile de fond pour la peur, le traumatisme et la mort. Pourtant, le livre de Wiernik et Leliuk ne documente pas directement la guerre, il parle de ses consé- quences ancrées dans le quotidien, dans le langage, dans l’imagination. Il montre comment le jeu d’un en- fant avec un bâton peut porter le poids des souvenirs de la guerre. Et comment, aujourd’hui, il est difficile de trouver un langage suffisamment précis pour parler de la douleur - et suffisamment tendre pour ne pas la provoquer à nouveau. Il révèle à quel point la violence peut transpercer la vie quotidienne, même lorsqu’elle semble innocente en apparence. Cet acte de violence symbolique n’est pas seulement inscrit dans les photographies, il fait partie de la forme physique du livre. Un seul trou transperce l’ensemble de la publication, comme une balle tirée par l’un des fusils présentés dans l’ouvrage. Ce geste transforme le livre en plus d’une collection d’images et de mots - il devient un objet blessé, un témoin silencieux, une trace tangible du traumatisme. Ce projet de collaboration appartient à ce que Hal Foster a décrit comme le réalisme traumatique - une tentative de transmettre symboliquement un traumatisme qui défie la représentation.