Ni pardon, ni talion

La Decouverte - EAN : 9782707151049
Raoul Vaneigem
Édition papier

EAN : 9782707151049

Paru le : 26 févr. 2009

10,20 € 9,67 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782707151049
  • Réf. éditeur : 409318
  • Collection : SUR LE VIF
  • Editeur : La Decouverte
  • Date Parution : 26 févr. 2009
  • Disponibilite : Epuisé
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 110
  • Format : H:203 mm L:132 mm E:8 mm
  • Poids : 152gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, autour d'un consensus sur les droits de l'être humain.

    " Plus jamais ça ! " : tel était l'objectif de la définition du crime contre l'humanité, adoptée en 1945 pour sanctionner les criminels nazis. Pourtant, depuis, massacres et génocides n'ont pas cessé. Et nous vivons dans un monde où le pouvoir réclame toujours plus de désordre pour imposer sa protection mafieuse, plus d'inhumanité pour donner du brillant au mensonge humanitaire. Dans ce monde, que peut signifier la justice ?
    C'est à ce paradoxe insupportable que Raoul Vaneigem s'attaque dans ce livre, en revisitant les fondements de la justice moderne. Pour lui, tant que la liberté restera le produit idéologique du libre-échange, la justice se bornera à corriger l'homme, valeur marchande plus que valeur humaine. Car si le capitalisme et l'humanisme de façade ont rompu avec la loi du talion, le rôle de la justice se borne depuis à limiter les excès d'un système inhumain. Pour autant, le pardon n'est pas une alternative à la punition : loin de rendre les hommes meilleurs, il les endurcit dans l'idée de la fatalité et de la compassion.
    Ni pardon ni talion : à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur les droits de l'être humain, patiemment obtenu par une éducation nouvelle et l'émergence d'un nouveau style de vie : agir localement avec une perspective globale, en solidarisant partout les forces vives des individus aspirant au bonheur. Vaneigem ne raille pas les avancées de la justice, il plaide seulement pour que, poussées toujours plus avant, le progrès humain les rende obsolètes.

Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.