Mon demi siècle - 1812-1862

Yvelinedition - EAN : 9782846686778
JONAIN P-A.
Édition papier

EAN : 9782846686778

Paru le : 9 mars 2020

20,00 € 18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782846686778
  • Collection : INVENTAIRE DES
  • Editeur : Yvelinedition
  • Date Parution : 9 mars 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 320
  • Format : H:240 mm L:155 mm E:15 mm
  • Poids : 437gr
  • Résumé : Pierre Jônain a le saintongeais et le français pour langues maternelles. Bachelier à 16 ans, licencié en droit à 19 ans, puis professeur de langues : anglais, latin, grec, il reste fidèle néanmoins à ses origines paysannes et populaires. Toute sa vie, son plaisir est de revenir à Maillé et de se promener dans les bois qu’il a parcourus depuis qu’il sait marcher.
    Plus qu’un simple enseignant, cet « homme de lettres », selon son acte de décès, est poète et reçoit de Victor Hugo des encouragements à persévérer. Il est aussi le premier à structurer le saintongeais en publiant en 1869 le Dictionnaire du patois saintongeais qui est en chantier depuis 1850. Pour ce bilingue de jeunesse, il s’agit de la « langue des pères » et par conséquent d’un patrimoine à conserver. En 1876, Pierre Jônain publie à l’imprimerie du Phare littéraire de Royan : Jhoset et Suzanne ou les saisons saintongeaises, inspirées par Jean Vanderquant, le bon « çhuré » de Virollet qui a fait serment à la constitution.
    Musicien, botaniste, traducteur des auteurs grecs et latins, historien et poète à ses heures, il a laissé par ailleurs une œuvre très diverse. Ami du journaliste et éditeur Victor Billaud, il est président d’honneur en 1877 de l’Académie des Muses Santones créées par ce dernier et il écrit, à la fin de sa vie, de nombreux articles dans la Gazette des Bains de Mer. Républicain fervent, ce qui lui valut quelques ennuis lors de la révolution de 1830 et après le coup d’État de 1851 fomenté par Napoléon III, il était aussi un protestant libéral.
    L’intérêt de la publication de Mon demi-siècle 1812-1862 est de montrer comment l’idéal des Républicains, qui présidait au commencement de la Révolution de 1789, n’est pas mort, bien au contraire. Cette période historique est un bouillonnement de réflexions de toutes les idéologies sociales et politiques naissantes en France et partout sur la planète. Il en dresse un inventaire rigoureux et passionnant. Cependant Jônain reste déiste et ne suit pas Proudon, totalement antireligieux, ni la Ligue des Justes qui commandera à Karl Marx le manifeste du parti communiste (février 1848). Il cherche en effet une voie qui sera reprise bien plus tard par des personnalités comme Marc Sangnier.
    En somme, en ce début de XIX° siècle, Pierre Jônain est ce gentilhomme rêvé par le bordelais Michel de Montaigne. Ce qui fait toute son actualité aujourd’hui.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.