Mick Jagger, French lover

The last devil
À 80 printemps bien sonnés, Mick Jagger reste toujours l'icône rock et sexuelle la plus énigmatique, la plus complexe et la plus secrète de la pop culture.
Au fil des décennies, des modes et des courants musicaux, cet extraverti invétéré a cultivé l'art de la discrétion, de l'esquive. Un jongleur spécialisé dans le brouillage de pistes. Il est l'artiste absolu qui, avec Elvis Presley, a inventé le concept de la rock star : une attitude sexy, cool, branchée, chic, provocante et rebelle, toujours copiée mais jamais égalée.
Ce fringant survivant de toutes les guerres du slogan culte " Sex, Drugs & Rock'n'Roll " a su garder son énergie et son magnétisme intacts.
Pacte faustien, miracle de la génétique, origine extraterrestre, nouveaux stupéfiants énergisants ? Quels sont les secrets de cet éternel Jumping Mick Flash qui, depuis soixante ans, entraîne ses Rolling Stones dans d'interminables croisades planétaires électriques ?
Mister Jagger, le rocker anobli semble frappé d'amnésie. Charlie Watts, le batteur défunt des Stones, avait bien analysé le personnage : " Mick n'a rien à faire de ce qui s'est passé hier. Tout ce qui l'intéresse, c'est demain. "
En 1983, l'éditeur britannique Weidenfeld & Nicholson croyait avoir enfin trouvé les réponses en signant une avance d'un million de livres à sa majesté Mick pour une autobiographie explosive, mais l'affaire est tombée à l'eau.
Dr Mick n'écrira jamais ses Mémoires, hélas, contrairement à son compère, complice et vrai-faux " frère ennemi ", Keith Richards. Si " The Jag ", l'un de ses nombreux surnoms, a " tout oublié, comme dans un brouillard ", aidons-le, pour ses millions de fans autour du monde, à recouvrer la mémoire.
Il était une fois Dr Mick et Mister Jagger...