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MéMOIRES D'UN TéMOIN DU SIèCLE
EAN : 9782385540562
Édition papier
EAN : 9782385540562
Paru le : 14 janv. 2025
20,00 €
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- EAN13 : 9782385540562
- Réf. éditeur : L050474
- Date Parution : 14 janv. 2025
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 412
- Format : H:211 mm L:148 mm E:30 mm
- Poids : 470gr
- Résumé : Quand alWardi m’avait rendu visite l’autre soir il m’a raconté une scène où l’on voit le Dr Lamine pleurer ce qui est fort inattendu pour un zaïm L’intellectozaïm avait demandé des précisions au sujet de Lazhar Cheriet Et quand alWardi lui eut raconté la fin du héros abattu par les acolytes de A R le zaïm paraîtil s’est mis à pleurer Ce qui m’intéresse ce n’est pas ses larmes ou son émotivité mais l’ignorance qu’ils cachent Car comment se faitil que ce zaïm ignore ce que tout le monde sait même les simples étudiants à savoir que Lazhar Cheriet a été exécuté par les mêmes mains qui ont exécuté Ben Boulaïd Laghrour etc Pourquoi cet homme estil zaïm avec une telle absence de sens critique et d’intelligence des situations Il aura traversé la Révolution algérienne et même dérision il l’aura dirigée sans rien comprendre à sa signification et à ses dessous Mais au fond c’est bien pour cela qu’il est zaïm c’estàdire soit un complice conscient du colonialisme ce que Lamine n’est pas soit un homme de tout repos qui ne pose aucune question dans une étrange situation où précisément le colonialisme ne veut pas de poseurs de questions qui peuvent déranger son jeu en 1955 et au début 1956 c’estàdire tant qu’il y avait un esprit révolutionnaire en Algérie les vaillants combattants faisaient leurs coups de main contre les agglomérations comme Tébessa en plein jour et aux cris de Allah Akbar Et ces combattants s’appelaient moudjahidin et ne voulaient pas d’un autre titre rappelant une organisation militaire ordinaire comme leur avait fait la suggestion Ben Bella à l’époque parce que sans doute il avait hâte de se nommer général Ben Bella Le cri de Allah Akbar était le cri de la Révolution algérienne le rugissement du lion le mot de ralliement des compagnons de Ben Boulaïd des héros du 1er novembre 1954 C’était le cri qui faisait trembler le colonialisme parce qu’il se rendait compte tant que ce cri était poussé que la Révolution avait encore une âme Mais il a compris que cette âme ne s’est échappée du filet boulitique qui l’emprisonnait jusqu’au 1er novembre 1954 que par miracle parce qu’un homme qui n’était ni zaïm ni intellectomane avait déchiré le filet boulitique en cette nuit mémorable Aussi je comprends combien le colonialisme a dû dépenser d’ingéniosité pour abattre d’abord cet homme afin de reprendre l’âme algérienne dans le filet boulitique