Mémoires

Champion - EAN : 9782745315984
,
Édition papier

EAN : 9782745315984

Paru le : 31 mars 2008

129,00 € 122,27 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782745315984
  • Réf. éditeur : 07531598
  • Collection : BC
  • Editeur : Champion
  • Date Parution : 31 mars 2008
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 704
  • Format : H:35.5 mm L:220 mm E:150 mm
  • Poids : 840gr
  • Résumé : Robert Arnauld d'Andilly et son fils, l'abbé Antoine Arnauld, à dix ans d'intervalle (1666, 1676) rédigent des Mémoires. L'un écrit pour l'édification des ses descendants, l'autre pour s'évader du présent : les glorieuses actions d'un côté, les anecdotes curieuses et les menus bonheurs des rencontres amicales, de l'autre. Ces desseins opposées mettent en évidence un antagonisme qui s'exprime en creux dans l'ouvrage de d'Andilly, où le fils, jugé décevant, n'est évoqué qu'à regret, et en un leitmotiv sur les rigueurs paternelles dans les Mémoires d'Antoine. L'ouvrage de ce dernier, critique insinuante de celui de son père, nous propose une deuxième lecture des événements qu'ils connurent ou vécurent ensemble. Contenu et style expriment deux types humain inscrits dans leur temps : les tensions et les démesures de l'homme baroque, d'une part ; de l'autre, les retenues de l'honnête homme, où s'affûtent les rancœurs. Ainsi les mémoires peuvent-ils parfois régler des comptes familiaux. Ils règlent aussi des comptes avec l'histoire et avec les contemporains. Le père et le fils font alors voix commune pour innocenter des parents calomniés, ou opprimés par le pouvoir. Cela va du soldat, auquel on impute une défaite, aux religieuses de Port-Royal sacrifiées à la politique royale. Mais, après la protestation commune, vient l'interprétation qui désunit encore. Pour Antoine, la déesse Fortune se joue des plus beaux talents ; pour l'Andilly, après la déploration des trahisons, vient la célébration de la Providence qui, pour sauver les âmes, ruine les ambitions terrestres. Au terme d'un récit, qui a donné sens aux efforts et aux échecs de toute une famille, d'Andilly pose une plume apaisée, tandis que l'abbé Arnauld, de s'être trop délassé au récit de ses menus plaisirs, éprouve la vanité d'une écriture qui nous a pourtant bien charmés.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.