Marie-Jeanne la Vendéenne 1792 1793 1794

Lys Et Lin - EAN : 9782490236169
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Édition papier

EAN : 9782490236169

Paru le : 24 août 2021

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  • EAN13 : 9782490236169
  • Réf. éditeur : MJLV 123
  • Editeur : Lys Et Lin
  • Date Parution : 24 août 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 776
  • Poids : 1.2kg
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : 1792
    Dans cette campagne du bocage vendéen, deux frères, Pierre et Jean, s’affairent aux travaux des champs. À l’occasion d’une noce, Pierre tombe amoureux de Marie-Jeanne, la cadette d’une famille de dix enfants. Les foires des Herbiers vont leur permettre de se retrouver et de vivre pleinement ces rares moments.
    Rythmée par les travaux saisonniers, la vie au bocage s’écoule paisiblement mais ce bonheur est obscurci par les nouvelles colportées par les marchands ambulants et les vieux chemineaux : après s’être attaquée à la noblesse, la Révolution de Paris s’en prend maintenant au clergé qui doit prêter serment à la Constitution ou bien partir en exil. Ceux qui refusent doivent se cacher pour ne pas être dénoncés.
    Les églises ferment, les cloches se taisent. Ne pouvant plus respecter les rituels séculaires, on nait, on se marie, on meurt en silence. Les espoirs que ces paysans avaient fondés dans les réformes promises sont déçus.
    1793
    Les paysans vendéens vivent mal les sinistres obligations imposées par la Révolution depuis trois ans : plus de curés, les églises fermées, les cloches muettes ; on enterre, on baptise en silence et les prêtres réfractaires continuent d’officier dans la clandestinité tandis qu’à Paris, le Roi est décapité.
    Au début de mars 1793, les amours entre Pierre et Marie-Jeanne sont bouleversées par la conscription à laquelle Pierre est appelé à tirer au sort pour aller combattre aux frontières de la République. C’est alors qu’en quelques jours, toute la rive gauche de la Loire se soulève contre le nouveau régime honni. Pour défendre leurs libertés,
    les paysans insurgés vont chercher les nobles pour les commander : ils volent de victoire en victoire au printemps mais, à Paris, la Convention réagit vivement en dépêchant de nouvelles troupes aguerries contre la Vendée, dont la redoutable armée de Mayence.
    Après chaque bataille, Pierre s’en va «changer de chemise» pour retrouver Marie-Jeanne, craignant que ce ne soit la dernière fois...
    1794
    Après la déroute de Cholet, trente à quarante mille combattants vendéens et au moins autant de femmes, d’enfants et de vieillards refluent vers la Loire. Le lendemain, 18 octobre 1793, à Saint-Florent-le-Vieil, leur chef Bonchamps, blessé à mort la veille, leur ordonne de libérer cinq mille prisonniers Bleus avant de traverser la Loire.
    Alors commence la Virée de Galerne, ce terrible exode auquel très peu survivront. Il va les conduire à Laval, où ils battent les Bleus à Entrammes. Ils se dirigent alors vers Granville qu’ils ne réussissent pas à investir. Pour retourner en Vendée, ils décident de prendre Angers, vainement. Au Mans, ils comptent reprendre quelques forces mais les Bleus arrivent et c’est le massacre. Des milliers sont tués partout dans la ville et le long des routes. Les rescapés repartent en direction de Laval, puis Ancenis, où quelques-uns parviennent à traverser la Loire en bateau ; les autres finissent à Savenay le 23 décembre. La plupart sont massacrés ou emme
  • Biographie : René Charrier est né à Saint-Hilaire-de-Mortagne en 1920. Gagé à 14 ans dans une ferme, où il a vécu une vie de paysan à La Verrie, en Vendée, où la tradition orale reste forte. Lorsqu’il était encore enfant, son grand-père, Pierre Héreau, né en 1857, lui a beaucoup parlé des guerres de Vendée. Il évoquait certains faits authentiques qu’il tenait lui-même d’un grand-oncle qui les avait vécus ou observés. Quatre générations le séparaient de ces événements.
    Amoureux de la lecture et de l’écriture, sa vie durant, René Charrier a rédigé un journal quotidien. « Marie-Jeanne la Vendéenne » est l’oeuvre écrite de sa vie. Une saga romanesque qui s’appuie sur des recherches historiques précises. La retraite venue, il lui a fallu onze années pour mettre en formes ces précieuses informations en les mêlant à des anecdotes réelles, souvent inédites, jadis contées par son aïeux. René Charrier est décédé à La Verrie en 2017, à l’âge de 97 ans.
    Marthe Coutand est née en 1927 dans une ferme de Beaurepaire, où elle est restée jusqu’en 1945. Au début des années 2000, elle a écrit un ouvrage autobiographique « La p’chite pésanne », publié par les éditions Cheminements en 2004. Ce livre est à l’origine de la rencontre des coauteurs de « Marie-Jeanne la Vendéenne ».
    D’origine paysanne, Jean-Claude Guignard est né en 1952 dans le bocage vendéen. Il est maintenant à la retraite, après avoir été enseignant-chercheur à l’université d’Angers.
    Cette saga en trois tomes est remarquablement documentée sur le plan historique. Dans ce premier volume « 1792, Temps de paix, tant de joie », réédité en août 2020 aux éditions Le Lys et le Lin, l’auteur nous fait partager la vie simple des paysans du bocage vendéen puis, il nous plongera dans cette effroyable tragédie, souvent ignorée. Ce puissant roman ne nous laissera pas indemne…
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