LOUISE MICHEL A VICTOR HUGO

Triartis - EAN : 9782916724782
MICHEL LOUISE
Édition papier

EAN : 9782916724782

Paru le : 21 juin 2016

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  • EAN13 : 9782916724782
  • Collection : SCENES INTEMPES
  • Editeur : Triartis
  • Date Parution : 21 juin 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 64
  • Format : 0.90 x 13.50 x 17.50 cm
  • Poids : 66gr
  • Résumé :
    Femme ardente, politique, sincère jusqu’au sacrifice de sa personne, solidaire de ses camarades de lutte et de bagne, telle est pour la postérité Louise Michel. La grande passionaria de la lutte des classes, de la Commune en 1871, de la justice, de l’égalité des sexes et de l’éducation pour tous.
    Singulièrement attachée à Victor Hugo, elle lui adressera des lettres et des poèmes admirables, dont sont extraites et adaptées celles de ses huit années de prison et d’exil. Elle exalte la solidarité dans le combat et la mort, affirme que ceux qui sont tombés reviendront « foule sans nombre », confie à Hugo ses colères et les mouvements intimes de son âme, lui conte des épisodes de son quotidien dans la prison, et au bagne, le prie d’user de sa notoriété pour sauver ses pairs ou aider leur famille. Nous ne connaissons pas les réponses pour la plupart perdues, mais nous les devinons aux commentaires des échanges. Toutes les causes des opprimés l’intéressent. Elle veut aller jusqu’au bout de ses engagements, refuse tout compromis. Son expérience de proscrite en pays canaque lui fera prendre conscience de nouvelles injustices : elle défendra la cause des Noirs, enseignera, admirera les orages, apportera une lumière de liberté du côté de la Nouvelle Calédonie.
    Révoltée certes, elle le restera au-delà de son retour. N’en demeure pas moins cette empathie permanente pour l’humanité injustement traitée : “En attendant, ma pitié est pour tout ce qui souffre, pour la bête muette, plus peut-être que pour l’homme. Ma pitié va loin. Ma révolte contre les inégalités sociales va plus loin encore. Elle grandit, grandit toujours, à travers la lutte, à travers l’hécatombe. Elle domine ma douleur et ma vie. Elle reviendra de par-delà l’océan.”
  • Biographie : née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte3 et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, est une institutrice, écrivaine, militante anarchiste, franc-maçonne française aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris durant laquelle elle s'implique tant politiquement que militairement en intégrant les rangs de la Garde nationale. Elle est aussi une des représentantes les plus célèbres de la part prise par les femmes dans la Commune de Paris.

    Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. À 26 ans, elle y développe une importante activité littéraire, pédagogique et politique et se lie avec plusieurs personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860.

    En 1871, elle participe activement aux événements de la Commune de Paris, autant en première ligne qu'en soutien. S'étant livrée en mai pour faire libérer sa mère, elle est déportée en Nouvelle-Calédonie où elle se convertit à la pensée anarchiste. Elle revient en Métropole en 1880, et, très populaire, multiplie les manifestations et réunions en faveur des prolétaires. Elle reste surveillée par la police et est emprisonnée à plusieurs reprises, mais poursuit son militantisme politique dans toute la France, jusqu'à sa mort à l'âge de 74 ans à Marseille.

    Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan dans l'imaginaire collectif. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire. Elle est aussi un précurseur de la question du bien-être animal, dénonçant l'exploitation des bêtes de somme notamment, en parallèle de celle des êtres humains.
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