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Les scandales de l'eau en bouteilles
EAN : 9782828910679
Paru le : 2 avr. 2009
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- EAN13 : 9782828910679
- Réf. éditeur : 412664
- Collection : DEBAT PUBLIC
- Editeur : Favre
- Date Parution : 2 avr. 2009
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 125
- Format : H:236 mm L:133 mm E:11 mm
- Poids : 172gr
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Résumé :
Comment arriver à vendre de l'eau en bouteille à mille fois le prix de celle qui coule pour presque rien du robinet ? Comment réussir à faire croire que l'eau de la distribution n'est pas potable ? Et comment prétendre que l'eau en bouteille possède des propriétés miraculeuses ?
Telles sont les questions soulevées par ce qui est la plus grande escroquerie commerciale du moment.Comment arriver à vendre de l'eau en bouteille à mille fois le prix de celle qui coule pour presque rien du robinet ? Comment réussir à faire croire que l'eau de la distribution n'est pas potable ? Et comment prétendre que l'eau en bouteille possède des propriétés miraculeuses ?
Telles sont les questions soulevées par ce qui est la plus grande escroquerie commerciale du moment. L'eau en bouteille n'est pas meilleure que l'eau de la distribution publique. Elle est même souvent de moins bonne qualité, car les bouteilles en PET chargent l'eau d'impuretés et le transport d'une eau stagnante fait proliférer les germes. Par-dessus le marché, chaque litre d'eau en bouteille entraîne la consommation d'un demi-litre de pétrole.
Dans le même temps, un milliard d'hommes n'ont pas accès à de l'eau potable. Israël est en guerre avec ses voisins arabes pour la maîtrise de ses ressources en eau. Barcelone doit importer de l'eau en bateaux citernes depuis Marseille en attendant de construire un pipe-line pour y amener l'eau du Rhône. La Lybie fait fleurir le désert en pompant l'eau de la nappe phréatique qui date de dix mille ans et qui ne se renouvelle pas. L'Union soviétique a réussi à presque assécher la mer d'Aral en promouvant des cultures intensives en Asie Centrale. Il n'y a plus d'autre ressource pour maints pays que de dessaler l'eau de mer en épuisant pour ce faire les ressources en pétrole et en gaz. Incidemment en rejetant la saumure résiduelle dans la mer, on augmente la salinité de celle-ci, on engendre une prolifération d'algues et la destruction d'espèces vivantes.
Nous utilisons l'eau potable pour tirer la chasse. Et nous l'exportons à grands frais depuis l'Europe vers les Etats-Unis ou la Chine. Et quelques bouteilles pour les privilégiés de l'Afrique. L'explication est simple : pour ne prendre qu'une seule firme, Nestlé, qui vend pour cinq milliards d'eau en bouteille. A ce prix on peut se payer les meilleures publicités, créer une psychose pour l'eau de distribution et une foi en la magie de l'eau minérale. On gaspille ainsi des ressources en finance et en énergie au bénéfice exclusif de multinationales.