Les Modérés

Deterna - EAN : 9782360060696
BONNARD ABEL
Édition papier

EAN : 9782360060696

Paru le : 6 mai 2014

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  • EAN13 : 9782360060696
  • Réf. éditeur : MODERES
  • Collection : DOCUMENTS HISTO
  • Editeur : Deterna
  • Date Parution : 6 mai 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 231
  • Format : H:210 mm L:148 mm
  • Poids : 210gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Avant-propos de Saint-Paulien.

    Abel Bonnard analyse la lâcheté des modérés, autre nom des con­servateurs, paralysés par leurs adversaires parce qu’ils ignorent que « le premier réalisme, en politi­que, est de con­naî­tre les démons qui se sont cachés dans les mots », et dont la fai­blesse « vient beaucoup de ce qu’ils n’ont pas la moindre doc­trine. »
    Égoïstes troublés et opportunistes, les modérés sont inca­pa­bles de défendre l’ordre – qui est « le nom social de la beau­té » – puisqu’ils l’ont réduit « à n’être que le protecteur de leurs biens. »
    Depuis leur apparition, dans la première moitié du XXe siècle, ils n’ont cessé de préférer « une anarchie avec des gendarmes » à « une monarchie avec des principes ». En définitive, les modérés « sont les femmes de la politique : ils souhaitent qu’on leur fasse une agréable violence. »
    Ce livre est aussi une dénonciation en règle de l’indi­vi­dua­lisme moderne. Car l’individu, comme devait le dire plus tard l’auteur, « c’est l’être humain tombé de la pléni­tude de l’homme dans l’exiguïté du moi », l’« atome d’une foule au lieu d’être l’élément d’un peuple », le dernier sta­de d’un abaisse­ment et d’une déchéance « qui se retrou­vent à travers toutes les classes. »
    Mais Les Modérés, qui fait penser, sous bien des aspects, aux Considérations sur la France de Joseph de Maistre, est par desssus tout une réflexion magistrale sur la déca­den­ce, qui nous rappelle que « l’insurrection des âmes n’abou­tit à rien, tant qu’elle ne s’achève pas dans l’affran­chissement des intelligences. »

    « Ce livre est assez dur et il a rai­son d’être dur »
    Robert Brasillach, L’Ac­tion fran­çaise, 14 mai 1936.

    « Dans le plus important ou­vrage politique de Bon­nard, Les Modérés, on dé­couvre d’abord sa nostalgie de l’ancienne France, de cette ancienne France où, dit-il, le pouvoir se signalait bien plus par sa majesté que par son exigence, par son autorité que par sa domi­nation.
    Bonnard préfère aux mo­dérés les “réactionnaires” que ceux-ci rejet­tent avec horreur (…) Bon­nard ne comptait pas plus sur l’es­prit réac­­tion­naire que sur celui des autres familles politiques fran­çai­ses. Une re­nais­sance fran­çaise ne lui ap­pa­raissait pos­sible que si les meil­leurs Fran­çais se déga­geaient de leurs anciens pré­jugés pour for­mer ensem­ble le noyau d’une élite nou­velle. Et c’est en cela que la pensée de l’aris­to­crate Bon­nard re­joi­gnait l’es­­pé­rance de ceux des écr­i­­vains français qui reven­di­quaient la qualité de “fas­cistes” ».
    Paul Sérant, Défense de l’Oc­ci­dent, mai 1960.
  • Biographie : Abel Bonnard est né à Poitiers, le 19 décem­bre 1883. Poète, romancier, essayiste, mora­liste, journaliste, il est élu à l’Aca­démie fran­çaise en 1932.
    Il publie en 1936 Les Mo­­dé­rés, une critique acerbe de la Droite libé­­rale, et prend l’année sui­van­te la prési­den­ce des Cercles populaires fran­çais, où il retrouve Drieu La Rochelle et Brasillach, et se rap­proche du PPF de son grand ami Jacques Doriot.
    Nommé, en 1941, à l’Assem­blée consulta­tive du Maréchal Pétain, il devient en 1942 ministre de l’Éducation nationale de l’État français et Con­seiller de Paris. Exilé à Ma­drid en 1945, il est acquitté en 1960. Ce grand écrivain et théoricien politique fran­çais, cons­cient de la nécessité d’une solution nationale et sociale pour la France et l’Eu­rope, s’éteint à Madrid, le 31 mai 1968.
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