LES ENFANTS DES OISEAUX

Apeiron - EAN : 9782919440917
ARNAL/GUETATRA
Édition papier

EAN : 9782919440917

Paru le : 6 sept. 2025

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  • EAN13 : 9782919440917
  • Réf. éditeur : 094
  • Editeur : Apeiron
  • Date Parution : 6 sept. 2025
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 39
  • Format : H:245 mm L:165 mm E:24 mm
  • Poids : 260gr
  • Résumé : Au XIIIe siècle, le roi des Romains, de Sicile et de Provence-Bourgogne
    Frédéric II de Hohenstaufen surnommé « Stupor di Mundi » et considéré
    comme un « prodigieux transformateur des choses » selon les termes de
    son contemporain le moine bénédictin Matthieu Paris, devint rapidement
    aussi légendaire que son grand-père Barberousse. Féru de poésie, de sciences
    naturelles, de langues, de mathématiques et de métaphysique, ayant
    accueilli à sa cour des savants du monde entier, il fut à l’origine, entre autres
    : de la sixième croisade et de la reconquête des lieux de la chrétienté (tout
    en ayant été excommunié à deux reprises par le pape), de la construction de
    multiples châteaux, de la promulgation d’un édit autorisant la dissection
    des cadavres humains (ce qui n’avait pas été permis depuis le IIIe siècle) et
    de la rédaction d’un manuel de fauconnerie en latin, De l’art de chasser aux
    moyens des oiseaux, d’une précision ornithologique telle qu’elle servit de
    référence jusqu’au XXe siècle.
    La postérité lui attribue une expérience aussi curieuse que cruelle :
    l’isolement de six enfants, à qui il interdit à quiconque de parler. Les
    nourrices en charge de s’occuper d’eux pouvaient les nourrir et leur
    prodiguer tous les soins nécessaires… mais sans leur adresser le moindre
    mot. Le monarque, polyglotte (il maîtrisait au moins six langues) pensait
    ainsi découvrir qu’elle était la langue originelle, naturelle de l’être humain
    sans influence ni transmission attribuable à l’environnement extérieur.
    « Il voulait en effet savoir s’ils [les enfants] parleraient la langue hébraïque,
    qui fut la première, ou bien la grecque, ou la latine, ou l’arabe ; ou s’ils
    parleraient toujours la langue des parents dont ils étaient nés. Mais il se
    donna de la peine sans résultat, parce que les enfants ou les nouveaux-nés
    mourraient tous. » écrit le frère franciscain Salimbene de Adam dans sa
    Cronica.
    Cette expérience a servi de point de départ à l’écriture de ce conte, qui en
    est inspirée. Un point de départ qui aurait pu trouver sa source ailleurs,
    car l’expérience connut d’autres déclinaisons au fil des siècles, sur plusieurs
    continents.
  • Biographie : Justine ARNAL
    vit et travaille à Paris, où elle partage son temps entre la pratique de la psychanalyse
    et l’écriture. Elle a publié deux livres aux éditions du Chemin de fer, Les corps ravis (2018) et Finir
    l’autre (2019), ainsi qu’un roman chez Quidam, Rêve d’une pomme acide (2025).
    Évoluant librement entre différentes formes où se mêlent son appétence pour la poésie, le conte et
    la psychanalyse, ses récits sont souvent empreints d’onirisme et d’inquiétante étrangeté.
    Avec Les enfants des oiseaux, elle poursuit une question persistant au coeur de son travail : par
    quelles langues et quels corps sommes-nous habités, depuis quelles origines.

    Annabelle GUETATRA fait du dessin une nécessité impérieuse, une obsession qui traverse le
    papier, les matières, le corps même. Elle compose des scènes peuplées de figures masquées et
    chorégraphiques, dans des rituels imaginaires où le corps-femme devient langage. Les figures
    dansent, masquées, traversées de gestes énigmatiques, comme échappées d’un rêve ou d’un
    conte ancien. Un théâtre étrange empreint d’amour, de désir et de cruauté, qui nous happe comme
    un spectacle à la fois tendre et dérangeant. Depuis 2010, elle tisse cet univers singulier aux côtés
    de la Galerie DYS à Bruxelles, tout en menant de nombreuses collaborations avec des institutions
    culturelles internationales.
    Elle a choisi d’interpréter Les enfants des oiseaux à travers le regard de Babiya, la nourrice des
    enfants. Elle en propose une grande fresque, inspirée des paravents chinois du XVIIe siècle, qui
    se déploie telle une épopée visuelle. On y suit l’évolution de son rôle au fil de l’histoire, de son
    aliénation initiale à l’autorité royale de Balbuzard, jusqu’à son affranchissement.
    Ce travail graphique, où le corps en mouvement devient un langage à part entière, s’inscrit dans
    une recherche autour de la danse et de la scénographie des affects, constituant l’une des réflexions
    centrales de l’oeuvre de cette plasticienne.
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