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Le troupeau - L'aventure des bergers basques et alpins dans l'Ouest américain
La Cardere - EAN : 9782914053785
Édition papier
EAN : 9782914053785
Paru le : 27 avr. 2016
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- EAN13 : 9782914053785
- Réf. éditeur : RP26
- Editeur : La Cardere
- Date Parution : 27 avr. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 264
- Format : H:180 mm L:120 mm E:20 mm
- Poids : 250gr
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Résumé :
Avec Le Troupeau, paru en 1906 et jamais traduit en français jusqu'à ce jour, Mary Hunter Austin (1868-1934), amie de Jack London, nous livre un grand récit poético-ethnologique. Elle y décrit un métier d'hommes pratiqué par des étrangers au cuir tanné (souvent Alpins et Pyrénéens), aux dialectes et aux manières déroutantes, des hommes à pied dans un pays où l'on vénère les hommes à cheval : les derniers bergers de Californie qui, à l'approche de l'été, mènent leurs troupeaux vers les hauts plateaux de la Sierra Nevada. Ils allaient bientôt s'évanouir en même temps qu'un pan de l'histoire américaine. Non seulement cette femme prétendait parler des hommes, mais elle s'intéressait aux plus lointains et aux plus mystérieux d'entre eux, aux plus sauvages auraient même dit les citadins d'une époque pas moins féconde en préjugés que la nôtre.
Mary Austin est une randonneuse dont la plume vadrouille elle aussi, pour esquisser le portrait des gens qu'elle a eu le bonheur de côtoyer au cours de ces rêveuses pérégrinations. Elle comprend que la beauté du monde émane parfois de ce que le travail des hommes et les lents mouvements de la nature s'enchevêtrent et se façonnent mutuellement. Fascinée par les sierras, elle suit leurs saisons, les plantes qui surgissent, les fruits qui mûrissent, les êtres minuscules qui prennent spontanément leur place dans l'harmonie du monde ; elle observe les moutons que semble gouverner un esprit mystérieux. Comme les bergers, elle revient des hauts plateaux révélée à elle-même et aux autres.
" Rien ne suggère davantage l’insignifiance des hommes qu’une nuit passée à la belle étoile comme en connaissent les bergers. Quand la nuit tombe dans les endroits où l’être humain pullule, le vacarme du labeur quotidien fait place au ronron du foyer. L’activité marque une pause parce que l’homme en a décidé ainsi. Il semblerait même que la nuit lui obéisse comme un domestique consciencieux et se présente à lui le sommeil au creux du bras sur simple convocation. Mais dans la nature, la nuit avance comme mue par une force inexorable qui ne connaît pas le repos et dont il est vain de chercher l’origine. " -
Biographie :
Mary Hunter Austin (1868-1934) se classe dans la tradition américaine de nature writing. Voyageuse infatigable, elle est féministe et défend les droits des Amérindiens.
Mary Austin fait partie d'un cercle d'écrivains incluant Jack London, George Sterling, Lincoln Steffens, Willa Cather, Charlotte Perkins Gilman, Mabel Dodge Luhan. Malgré une bonne notoriété dans les milieux littéraires de l'époque et une abondante production (romans, récits, pièces de théâtre, essais féministes, études sur les Amérindiens), elle n'a jamais percé à l'étranger.
Mary voit le jour à Carlinville (Illinois) le 9 septembre 1868.
Elle obtient en 1888 un diplôme de mathématiques et science au collège de Blackburn (Illinois).
En 1889, elle publie son premier essai biographique, One Hundred Miles on Horseback.
Elle se marie en 1891 avec Stafford Wallace Austin. En 1892, elle publie son premier court roman, The Mother of Felipe, et donne naissance à une enfant handicapée mentale, Ruth. L'écriture devient dès lors pour Mary une activité vitale pour supporter ce coup du sort.
En 1899, après des années houleuses, Mary quitte Wallace, s'installe à Los Angeles avec Ruth, devient l'amie de Charles Lummis, ethnologue et archéologue, qui va la soutenir dans sa carrière, comme il le fait avec Charlotte Perkins Gilman. Mary publie une série de travaux, dont The Land of Little Rain (1903) et The Basket Woman (1904). En 1905, elle prend la décision déchirante de placer en institution sa fille, qui y décèdera d'une grippe en 1918.
En 1906, l'année de publication de The Flock, elle achète des terres au Carmel qui l'enracinent encore davantage dans l'Ouest, approfondit sa spiritualité, entreprend une série de voyages à New York, en Europe... En Italie, elle guérit spontanément d'un cancer du poumon qui ne lui laissait pourtant que quelques mois à vivre, puis s'installe à New York où elle travaille dans un mouvement féministe, ce qui lui inspire son roman A Woman of Genius (1912).
Après quelques années à naviguer entre New York et la Californie, elle se fixe en 1925 à Santa Fe où elle fonde la Casa Querida (ou Beloved House). Elle prend fait et cause pour les droits des Amérindiens.
Elle meurt à Santa Fe d'une attaque cardiaque le 13 août 1934.
Le traducteur, JEAN-LUC TENDIL
Professeur agrégé, enseigne la littérature et la civilisation américaines à l'université d'Avignon depuis 2004. Spécialiste de Jack London, il préface en 2006 une nouvelle édition de To Build a Fire & Other Stories chez Zulma et publie sa thèse de doctorat chez Omniscriptum en 2010 De la conquête territoriale à la conquête sociale : L'homme jouet ou acteur de son évolution dans l'œuvre de Jack London.