Le plaisir et la loi du "Banquet" de Platon au "Satiricon"

La Decouverte - EAN : 9782707136879
Florence Dupont
Édition papier

EAN : 9782707136879

Paru le : 21 févr. 2002

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  • EAN13 : 9782707136879
  • Réf. éditeur : 291888
  • Collection : RE-DECOUVERTE
  • Editeur : La Decouverte
  • Date Parution : 21 févr. 2002
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 202
  • Format : H:221 mm L:138 mm E:18 mm
  • Poids : 260gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé :

    Dans la Rome impériale, les banquets, comme les tragédies, sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin, rapport angoissé, ricaneur ou mensonger, que Rome entretenait avec la tradition grecque du Banquet socratique.

    Le banquet grec, lié à la cité, associe, sous le patronage de Dionysos, le plaisir et la loi. On voit se constituer, dans ce lieu pourtant privé, des discours publics : l'élégie, le dialogue philosophique et, notamment, le banquet socratique. Dans la Rome impériale, les banquets sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin. Mais seul le Banquet, légué par les Grecs, paraît honorable aux Romains. Le Festin quant à lui est toujours représenté comme parodie ou échec du Banquet. Ainsi de Pétrone : mais le Festin de Trimalchion est sans doute le seul texte où Rome passe aux aveux. Affranchi monstrueux, Trimalchion est un fantasme culturel représentant la non-citoyenneté absolue, le corps réduit à lui-même face à la richesse, dans une impossibilité de jouissance conviviale. Le Festin de Trimalchion est lu par Florence Dupont dans son rapport avec le Banquet de Platon. De Rome à la Grèce, quelle est la fonction et la signification de ce que l'on appelle l'imitation ? Le tourment de Rome fut d'avoir hérité de représentations inadéquates, mais de vouloir fonder sa légitimité sur cet héritage.

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