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Le pillage du patrimoine archéologique - Des razzias coloniales au marché de l'art, désastre culture
EAN : 9782828911324
Paru le : 4 févr. 2010
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- EAN13 : 9782828911324
- Réf. éditeur : 423015
- Collection : DEBAT PUBLIC
- Editeur : Favre
- Date Parution : 4 févr. 2010
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 211
- Format : H:237 mm L:133 mm E:18 mm
- Poids : 286gr
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Résumé :
Une enquête édifiante sur les pillages des vestiges archéologiques et les dessous d'un trafic très lucratif.
C'est la conquête romaine qui, en Occident, marque le début des collections d'art. Depuis lors, des empires coloniaux aux spoliations nazies, le pillage des biens culturels a traversé toutes les périodes de l'histoire. Aujourd'hui, la confiscation continue, planétaire et commerciale : des chiffres vertigineux en témoignent, qui placent le trafic illicite des biens culturels au troisième rang après le ceux de la drogue et des armes.
Le pillage des vestiges archéologiques est actuellement le plus préoccupant. Des fouilles illégales détruisent chaque jour des sites et effacent ainsi des témoins précieux du passé humain, en particulier dans des zones défavorisées de la planète, comme l'Asie et l'Afrique.
L'Unesco a promulgué en 1970 seulement des règles visant à limiter le trafic illicite des biens culturels au plan international. La législation, qui a eu bien du mal à s'imposer, a entraîné des investigations et révélé l'ampleur du trafic à travers des témoignages spectaculaires : des milliers d'objets non déclarés dans des ports francs ; des collectionneurs privés prêts à tout ; un énorme réseau partant d'Italie et aboutissant aux plus grands musées américains. Pour la première fois, les grandes puissances mondiales sont mises en cause et condamnées.
Mais ces lois sont-elles efficaces ? Jusqu'où permettent-elles la restitution des vestiges volés ? Et qu'en est-il des spoliations anciennes ? Le British Museum doit-il rendre les frises du Parthénon ? Les bronzes de la collection Berger-Saint Laurent doivent-ils être rendus à la Chine ? Parfois érigés en symboles nationaux, les objets archéologiques peuvent nourrir bien des propagandes et des dérives idéologiques.
Reste un principe fondamental de l'archéologie moderne : arrachés à leur contexte d'origine, les objets perdent l'essentiel de leur signification. Et malgré les règles internationales, le pillage et la destruction du patrimoine mondial continuent, faute de moyens suffisants pour garantir le respect des lois.