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Le Pas de l'heure
Sans Epaules - EAN : 9782912093820
Édition papier
EAN : 9782912093820
Paru le : 8 oct. 2024
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- EAN13 : 9782912093820
- Collection : PEINTURE ET PAR
- Editeur : Sans Epaules
- Date Parution : 8 oct. 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 75
- Format : H:215 mm L:150 mm E:6 mm
- Poids : 146gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
Poignante et en prise avec la vie, la poésie de Farellier – poète né en 1934, membre du comité de rédaction de la revue Les Hommes sans Épaules et membre de l’Académie Mallarmé - sonne pourtant comme une musique discrète évoquant l’émotion vive, décryptée, y compris dans ce qu’il peut y avoir à première vue de plus simple : sur la pointe des arbres doucement agitée par le demi-jour.
Ce qui est vu reste au plus près du vécu intérieur. Et le ton mezza voce du poème n’est rassurant qu’en apparence, car les mots connaissent le poids du sang. Chez Paul Farellier, la générosité côtoie l’angoisse, la mort, la solitude et l’émerveillement. L’interrogation est perpétuelle, l’image concise, le verbe ciselé au plus près du vrai et du vécu. Cette poésie épurée en dit long sur le fatum humain : Maintenant, – visage fixé : – un presque sourire – où se découd la naissance – avec le rien de personne, – apaisé peut-être d’un sens.
Pour l’ensemble de son œuvre, Paul Farellier a reçu en 2015 le Grand Prix de Poésie de la SGDL (Société des gens de lettres) couronnant son livre L’Entretien devant la nuit, Poèmes 1968-2013.
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Biographie :
Parallèlement à ses universités (Sciences-Po Paris et Doctorat d’État en Droit public), Paul Farellier (né en 1934, à Paris) entreprend, d’abord en autodidacte, puis sous la direction de Fernand Lamy, de longues études musicales qu’il abandonnera vers la trentaine. Il fera toute sa carrière professionnelle dans l’industrie, comme juriste international.
Sa production poétique couvre une quarantaine d’années, à partir de la fin des années soixante. Il collabore à de nombreuses revues, pour des poèmes mais aussi des chroniques, notes et études, notamment et de façon régulière à La Revue de Belles-Lettres (Genève) et surtout à la revue Les Hommes sans Épaules, au sein de son comité de rédaction, avec Christophe Dauphin, Elodia Turki et Alain Breton. Il est membre du jury du Prix Louis Guillaume (« Prix du Poème en Prose Louis Guillaume»).
Ce n’est que vers la cinquantaine, en 1984, qu’il publie son premier recueil, au prestigieux Pont de l’Épée de Guy Chambelland. Suivront d’autres recueils chez le même éditeur, puis chez d’autres, dont les éditions de L’Arbre à paroles, où paraît la trilogie qui marque le pic de l’œuvre : Dans la nuit passante (2000), Tes rives finir (2004), Parlant bas sur ciel (2004).
Il y a chez Farellier une exigence dans l’écriture, une haute opinion de la création poétique qui nous éloigne du jeu verbal, ainsi qu’une quête de l’être et de ses abîmes qui demeure sans complaisance. Poignante et en prise avec la vie, la poésie de Farellier sonne pourtant comme une musique discrète évoquant les mouvements de l’âme, l’émotion vive, décryptée, y compris dans ce qu’il peut y avoir à première vue de plus simple : « sur la pointe des arbres doucement agitée par le demi-jour». Paul Farellier, comme l’a écrit Gérard Bocholier, (in Arpa,1996) : « est visionnaire. Chacune de ses visions appelle à la recherche d’un autre ciel, d’une issue vers le haut qui déboucherait sur la pleine lumière. » Pour autant, ce qui est vu reste au plus près du vécu intérieur.