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Le Mythe bolchevik
EAN : 9782252040416
Paru le : 8 févr. 2017
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- EAN13 : 9782252040416
- Collection : CRITIQUE DE LA
- Editeur : Klincksieck
- Date Parution : 8 févr. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 316
- Format : H:225 mm L:140 mm
- Poids : 601gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
L'auteur de ce Journal, sans doute « le seul à avoir été tenu en Russie durant ces années mémorables (1920-1922) », n'est ni un réactionnaire, ni un conservateur, ni un libéral, mais un révolutionnaire communiste anarchiste, un enthousiaste de la Révolution. Comme il l'écrit, Octobre 1917 a été pour lui le plus grand événement de sa vie, le moment inouï où toutes ses aspirations à l'émancipation humaine étaient soudain susceptibles de s'accomplir, d'être enfin satisfaites. D'où la question : comment, par quelles voies un enthousiaste de la révolution de 1917 a-t-il pu écrire un livre qui a pour titre : Le Mythe bolchevik, et pour visée une démystification informée et impitoyable de cet événement qui a constitué jusqu'en 1989 un des piliers de notre monde, de notre horizon historique ? C'est qu'en dépit de son enthousiasme pour Octobre, Alexandre Berkman n'accepta pas davantage une soumission sans réserve au bolchevisme. Il choisit le rôle de collaborateur et d'observateur critique qui, au fil des mois et des événements, se transforma peu à peu en une position plus en retrait, celle d'un guetteur averti, inquiet, soucieux de percevoir le ou les moments où l'événement révolutionnaire s'exposait à basculer soudain en son contraire, quand une forme d'opposition à la révolution naît de l'intérieur de la Révolution (Karl Korsch).
Historiquement, la particularité du bolchevisme est d'être contemporain de la forme institutionnelle inédite qui le nie, à savoir les Soviets contre l'État qui prétend à tort s'identifier à la Révolution. Le journal de Berkman fait apparaître le sans-précédent du bolchevisme : comment la contrerévolution s'exerce contre une inventivité révolutionnaire nouvelle, les conseils d'ouvriers et de paysans, et à Cronstadt, en 1921, le Comité révolutionnaire de marins et de soldats, écrasé au moment même où l'on célébrait l'anniversaire de la Commune de Paris.
Voilà pourquoi le livre que vous tenez entre les mains est exceptionnel. Il porte, au-delà d'Octobre, une autre vision de l'histoire du vingtième siècle et, du même coup, une autre appréhension du présent.
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Biographie :
Louis Janover, né en 1937, est essayiste, traducteur et éditeur. Il est considéré comme un « intellectuel de l'ultra-gauche » française. En 1956, il signe avec le groupe surréaliste Hongrie, soleil levant, tract de soutien à l'insurrection de Budapest. Membre du groupe Spartacus (1961-1963), il signe le « Manifeste des 121 » en 1961, article mettant en cause la Déclaration sur le droit à l'insoumission dans la guerre d'Algérie. À la suite de la dissolution du groupe Spartacus, il crée et dirige de 1963 à 1969 la revue Front Noir. Farouchement opposée aux théories situationnistes, celle-ci publie quelques textes de penseurs issus du communisme de conseils, et se propose de développer une critique radicale du concept d'avant-garde. Proche de Maximilien Rubel, il a été codirecteur de la revue Études de marxologie. Il a publié aux éditions Klincksieck La Révolution surréaliste (2016) et La Généalogie d'une révolte. Nerval, Lautréamont (2020).