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Le culte de l'incompétence
EAN : 9791041942152
Édition papier
EAN : 9791041942152
Paru le : 21 janv. 2023
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- EAN13 : 9791041942152
- Réf. éditeur : 262369
- Date Parution : 21 janv. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 148
- Format : H:210 mm L:148 mm E:8 mm
- Poids : 202gr
- Résumé : Dans "Le culte de l'incompétence", Émile Faguet explore les fondements et les conséquences de la démocratie moderne, en mettant en lumière ce qu'il perçoit comme une tendance à intégrer l'incompétence au sein des institutions politiques. Faguet commence par comparer les principes des différents régimes politiques, s'appuyant sur les idées de Montesquieu et Aristote pour démontrer comment chaque système peut s'effondrer sous le poids de son propre principe. Il avance que la démocratie, en cherchant à être le reflet direct de la volonté populaire, favorise l'émergence de dirigeants qui partagent les passions et les préjugés du peuple, plutôt que d'offrir des compétences administratives ou législatives. Cette évolution conduit à une confusion des fonctions, où la représentation nationale cherche à tout contrôler, de la législation à l'administration, en passant par la gestion, au détriment de la division des responsabilités et de la spécialisation. Faguet critique également la tendance des démocraties à absorber toutes les fonctions dans le giron de l'État, réduisant ainsi l'espace pour la compétence individuelle et l'initiative privée. Il conclut que cette centralisation excessive et cette méfiance envers la compétence mènent à une stagnation sociale et politique, et il met en garde contre une dérive vers un despotisme déguisé sous les traits du socialisme.
- Biographie : Auguste Émile Faguet, né le 17 décembre 1847 à La Roche-sur-Yon1 et mort le 7 juin 1916 à Paris (5e)2, est un écrivain et un critique littéraire français. Ami de Francisque Sarcey, il fréquente l'influent salon de la célèbre « dame aux violettes », Mme de Loynes, où il se lie avec le critique Jules Lemaître à qui il succède, en 1896, au Journal des débats. Il collabora alors à de nombreux journaux et périodiques dont Cosmopolis (1896-1898), Le Gaulois, Le Matin, Le Soleil, la Revue des deux Mondes où il donne une série de portraits de Mme de Staël, Louis de Bonald, Joseph de Maistre, la Revue bleue, et la Revue latine, qu'il rédige presque entièrement, la Revue de Paris, la Revue encyclopédique, la Revue des cours littéraires, la Revue du palais, Comoedia, Conférencia, où il traitait le feuilleton dramatique, l'histoire, la littérature ou la philosophie. En 1910, il devient collaborateur de Touche à tout6. Il écrivit un nombre considérable d'ouvrages qui ont formé des générations entières d'étudiants. Très érudit, écrivain plein de verve, à libre allure, il fut tour à tour brillant chroniqueur et critique subtil, s'intéressa surtout aux idées et son ouvrage Politiques et moralistes du xixe siècle le révéla comme un fin psychologue. Il publia sur la littérature : Études littéraires sur les xvie, xviie, xviiie et xixe siècles, Histoire de la littérature française, Histoire de la poésie française (de la Renaissance au romantisme), Notes sur le théâtre contemporain, et écrivit de nombreuses études de critique sur Corneille, La Fontaine, André Chénier, Voltaire, Gustave Flaubert, Jean-Jacques Rousseau, Nietzsche. À Honoré de Balzac, il reprochait (en 1887) « ses idées de clerc de notaire de province et les vulgarités de son style7. » Il est également l'auteur de nombreux ouvrages politiques : Problèmes politiques du temps présent, l'Anticléricalisme, le Culte de l'incompétence, le Socialisme, le Pacifisme, le Féminisme, le Libéralisme, Questions politiques, la Politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire, ainsi que d'ouvrages philosophiques : Pour lire Platon, En lisant Nietzsche, L'oeuvre sociale de la Révolution française. Auteur d'ouvrages pédagogiques comme Simplification simple de l'orthographe, l'Art de lire, En lisant les beaux livres, Initiation littéraire, il composa, dans sa jeunesse, des poésies. L'Académie française lui décerne le prix Montyon en 1887 et le prix Vitet en 1892. Il était officier de la Légion d'honneur, décoré le 17 octobre 1912 par Jules Lemaître (et chevalier depuis le 2 mai 1892).









