Le cri de la Taïga

Du Rocher - EAN : 9782268052410
Aron Gabor
Édition papier

EAN : 9782268052410

Paru le : 5 mai 2005

24,30 € 23,03 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782268052410
  • Réf. éditeur : 3572564
  • Collection : DEMOCRATIE OU T
  • Editeur : Du Rocher
  • Date Parution : 5 mai 2005
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 701
  • Format : H:239 mm L:180 mm E:47 mm
  • Poids : 1.037kg
  • Résumé : Par une belle journée d'aout 1945, un homme grand, élégamment vêtu, la trentaine, marche dans Budapest. Ce fils d'une famille très connue pour sa participation à la révolte de Kossuth en 1848, est secrétaire général de la Croix-Rouge hongroise. Il se rend, l'esprit tranquille, à l'invitation de l'ambassadeur soviétique. Reçu dans une villa cossue par un major fort sympathique, il comprend soudain qu'il s'est jeté de lui-même dans la gueule du loup. Séquestré, arrêté, emprisonné, interrogé, il est condamné à mort. À l'isolement total pendant seize mois, au bord de la folie, il est soudain transféré à l'hôpital-prison de Lvov, en Ukraine. Finalement condamné à cinq ans de Goulag, il est expédié début 1948 en Sibérie, au complexe concentrationnaire du Kouzbass, en pleine taïga. Zek pendant cinq années, puis en relégation, il réussit par miracle à rentrer en Hongrie en 1960. Ne supportant plus le monde communiste, son mensonge permanent, son inhumanité quotidienne, il s'évade de Hongrie en 1965 et s'installe à Munich où il se consacre à la rédaction et à la publication - à compte d'auteur et en hongrois - de ses mémoires. II y mourra en 1982, oublié de tous. C'est le récit de cette formidable odyssée que nous publions aujourd'hui. Récit très souvent tragique de ces masses d'hommes broyés par la mécanique répressive totalitaire. Broyés par le désespoir de la perspective de 25 ans de camp, par l'arrachement à leur famille, à leur village, à leurs études. Broyés, l'hiver, par la chute d'un sapin géant à la coupe dans la taïga ou, lors du flottage de printemps, par le déferlement hurlant des billes de bois. Et pourtant, du fond de cet enfer, Aron Gabor - c'est le nom de ce témoin exceptionnel - préserve la petite flamme de l'espoir, cultive avec passion et reconnaissance chaque signe d'humanité. II tombe amoureux de cette Sibérie où la nature est si puissante et où les hommes, en dépit du communisme, ont conservé une authenticité millénaire. Après L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljénitsyne, les Récits de la Kolyma de Varlam Chalamov et Un monde à part de Gustav Herling, Le Cri de la taïga est le dernier très grand témoignage littéraire d'un Européen sur le Goulag. Un témoignage " oublié " pendant près de quarante ans et aujourd'hui restitué au monde.
Haut de page
Copyright 2025 Cufay. Tous droits réservés.